Catégorie : Monde

Akaras banana – Sierra Leone

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3ème pays dont on fête l’ indépendance aujourd’hui. La Sierra Léone est une ancienne colonie anglaise fondée à la fin du XVIIIe siècle pour accueillir les noirs libérés de l’esclavage. Elle a accédé à l’indépendance le 27 avril 1961 et elle est membre du Commonwealth. 

C’est un pays africain, considéré comme étant le plus pauvre et surtout le plus dangereux au monde. Au 21e siècle, l’espérance de vie d’un homme n’y dépasse pas les 36 ans. Leur nourriture est composée pour l’essentiel de riz, de manioc, de banane et de la pêche de poissons. Des produits peu onéreux. Cela n’a pas été facile de trouver une recette pour les représenter. 

Mais je me suis arrêtée sur ces Akaras de bananes qui sont très souvent le goûter des enfants. Ces beignets sont simples à réaliser, on utilise des bananes bien mûres. La vanille apporte une très belle note à la banane. J’ai commis une petite erreur lors de la confection de la pâte. À la fin de la préparation au robot, il faut mettre de l’eau chaude pour humidifier la pâte. 

J’ai fait l’erreur de tout verser d’un coup et cela m’a donné une pâte un peu trop liquide. C’est pour ça que mes beignets sont un peu plat. J’en ai refait après et effectivement, il ne faut pas mettre les 15 cl, il faut juste humidifier la pâte. Elle doit garder de la consistance pour qu’à la cuisson, elle forme un tas et s’étale pas. Ils restent beaucoup plus épais que ceux que je vous présente aujourd’hui. Malheureusement, au moment où j’ai voulu refaire mes photos.. Mes gourmands étaient déjà passés par là !! C’est qu’ils sont bien bons ces beignets. À tout à l’heure pour le dernier pays du jour ;)

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Hopjesvla, la crème dessert hollandaise

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La Hollande et ses grandes étendues de tulipes ! Ma fleur préférée d’entre toutes :)   

Et au fait… On dit Hollande ou Pays-Bas ? C’est quoi la différence ? … Je vous réponds en bas de l’article, je ne le savais pas et ce tour du monde me fait découvrir beaucoup de choses ! 

Aujourd’hui, 2eme pays en fête. Les Pays-Bas honorent l’anniversaire du Roi régnant, Willem-Alexander (Guillaume-Alexandre), née le 27 avril 1967. Tiens, je suis de 6 jours son aîné !! lol …  Donc, c’est un jour férié qui a vocation à bouger selon le Roi en place. 

Les Néerlandais descendent dans la rue pour voir des concerts, des spectacles, et des animations organisées chaque année par les municipalités pour fêter l’événement. Moi, je suis restée dans ma cuisine et j’ai préparé des « Hopjesvla« . Communément nommé « VLA ». 

C’est en fait une crème dessert, style « Danette« . Une crème dessert qu’on fait maison ou qu’on achète en brique au rayon frais, il y en a plein de goût différent. Ici, c’est celle au bon goût de caramel/café. Elle a une texture bien plus épaisse que la Danette que nous connaissons et elle est bien rassasiante. Mon fils et mon mari ont beaucoup aimé. Pour ma part, je l’ai trouvé un peu trop lourde par contre le goût est excellent !! … Mais ce n’est que mon avis.

Je pense que j’en referais en diminuant peut-être la quantité de maïzena ou en augmentant le lait. Ensuite, elle plaît tel quel à mes zhoms qui ne veulent pas que je change quoi que ce soit… (Je testerais pour moi toute seule ;)  ) … Le troisième pays du jour arrive vite …

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Koeksisters – Afrique du Sud

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En ce 27 avril, 4 pays fêtent leur indépendance. J’ai décidé de les classer par ordre alphabétique pour la publication de ce jour ! Donc, je commence par souhaiter une bonne fête aux Sud-africains qui commémorent leur 27e anniversaire de la fin de la domination politique de la minorité blanche sud-africaine (1994). Cette date est l’un des symboles officiels de la fin de l’Apartheid, régime qui a régi l’Etat pendant près de cinquante ans.

J’ai trouvé une super gourmandise, des « beignets sacrés » !! Comme d’habitude, vous me direz, mais là, ces beignets ont vraiment un, je ne sais quoi en plus ! Une koeksisterkoeksuster ou koesister est une pâtisserie sud-africaine à base de pâte à beignets, tressée et généreusement enrobée de sirop. 

La pâte est frite comme les beignets, puis trempée dans un bain de sirop de canne froid bien parfumé. Les koeksisters se mangent froides, sont très collantes et sucrées. Leur goût se rapproche du miel. Un conseil technique très important pour cette recette : il est impératif que le beignet brûlant soit immédiatement trempé dans le sirop refroidi, voire glacé. La koeksister est un gâteau qui se déguste froid et croquant contrairement à la majorité des beignets tels que nous les connaissons. 

Le nom provient du néerlandais koek qui signifie gâteau (voir une couque en Belgique). La partie sister ou suster est interprétée de manière variable selon les étymologues. Pour plusieurs, le « sister » serait une déformation de sisser et signifierait « friture », ce qui grésille (du verbe « sissen »), mais pour Boshoff cette partie doit être comprise comme « suster » (sœur) parce que ce beignet est tressé un peu à la manière d’une poupée. 

Il faudrait rapprocher ce terme de pâtisseries hollandaises appelées « koekbroers » et « koekzusters » (respectivement « gâteaux frères » et « gâteaux sœurs ») qui ressemblent également à des poupées. Les koeksisters seraient d’origine métisse du Cap (Malais du Cap). 

La version afrikaner est nettement plus sucrée et croquante alors que la version malaise du Cap a une texture qui se rapproche du gâteau, est plus épicée et est recouverte de noix de coco. La version malaise du Cap porte d’ailleurs plutôt le nom de koesister, sans le K. 

Aujourd’hui, c’est la version afrikaner que je vous propose. Je vous dis à tout à l’heure ;)

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Mandazi, beignets épicés de Tanzanie

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26 avril et nous en sommes au 35 ème pays (sur 205 !) qui fêtent son indépendance ! La Tanzanie, pays d’Afrique de l’Est réputé pour ses vastes régions sauvages. Celles-ci comprennent les plaines du parc national du Serengeti, un safari habité par les « Big five » (éléphant, lion, léopard, buffle, rhinocéros) et le parc national du Kilimandjaro, abritant la montagne la plus haute d’Afrique. 

Au large, se trouvent les îles tropicales de Zanzibar, aux influences arabes, et de Mafia, avec un parc marin accueillant requins-baleines et récifs coralliens. Les Tanzaniens fêtent donc aujourd’hui, le « Jour de l’union ». La Tanzanie actuelle est née de l’union du Tanganyika et de Zanzibar le 26 avril 1964, peu de temps après leur indépendance respective vis-à-vis du Royaume-Uni. 

Pour cette occasion, j’ai trouvé que cette recette de beignets était parfaite pour faire la fête :) En cherchant, sur le net des idées pour ce pays, je suis tombée à plusieurs reprises sur ces beignets sur divers sites puis, je les ai trouvés chez ma copine Hélène « Keskonmangemaman? » (Merci ma biquette ;) ) . Je n’ai pas hésité une seconde et me voilà partie en cuisine.

Mandazi est le terme utilisé pour définir une pâte frite en langue kiswahili. Andazi est le mot utilisé au singulier alors que le mot mandazi est pluriel. La pâte est très simple à faire, j’ai un peu plus galéré à essayer de faire des beignets qui restent ronds !! lol … Malgré mon emporte-pièce, ils avaient décidé de faire des coins !! Tant pis 😉 

Ces beignets sont bien parfumés. Ne vous inquiétez pas pour le piment de Cayenne, on le sent peu. C’est même agréable au goût mélangé à toutes les autres épices. Ils sont délicieux bien chaud, mais tièdes ou froids, ils se mangent tout aussi bien ! 

Je vous retrouve le 27, donc demain. Et cette fois, on a 4 pays à fêter le jour même !! 

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Cookies du Zimbabwe

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Les cookies, on connaît tous et il y en a une variété infinie à travers le monde. Pour le Zimbabwe qui fête son indépendance aujourd’hui, je me suis arrêtée sur leurs cookies. Fait à base de patate douce râpée, de citron et de noix de muscade, j’ai vraiment été curieuse de les tester et voir la réaction de mon fils, lui qui est un grand fan de cookies au chocolat. 

À la lecture des commentaires sur le site où j’ai trouvé cette recette, tous étaient unanimes… Allez zou, en cuisine ! Ma première impression, une fois que j’ai rajouté la patate douce et la farine, c’est que la pâte était extrêmement collante, limite gluante.. 

Je ne voyais pas comment les cookies allaient devenir moelleux et aérés à la cuisson, comme il était souvent décrit dans les commentaires. J’ai continué la recette en les façonnant tant bien que mal sur les plaques de cuisson car ça colle partout !! lol … Et hop, au four. Pendant ce temps, j’ai préparé le glaçage. 

Puis une bonne odeur à commencé à envahir la maison, une odeur surtout de muscade, il faut dire que celle de mon partenaire David Vanille est vraiment parfumée et du coup, j’ai eu peur d’en avoir trop mis !! À la sortie du four, ils se sont décollés parfaitement du papier de cuisson et je les ai mis à refroidir sur une grille en attendant de cuire les deux autres plaques. 

Pour le glaçage, il n’y avait pas de consigne particulière. J’ai tenté dans mettre un entier dans le saladier pour les enrober, mais … Ils sont très friables ces cookies !! Du coup, ça ne l’a pas fait du tout.. Alors, je me suis dit que ce serait sympa de simplement les arroser sur le dessus. Verdict ? C’est super, méga bon !!! Dixit mon fils :) 

Ces cookies sont super-légers, friables, bien parfumés, mais pas trop non plus, ils sont parfait en goût. On sent bien le citron relevé subtilement par la muscade et la patate douce est hyper fondante, ne laissant que son doux goût sucré en bouche ! Une très belle découverte que je vous conseille de tester pour bluffer petits et grands :)

Un petit mot sur ce pays, le Zimbabwe qui est un pays enclavé de l’Afrique australe connu pour ses paysages spectaculaires et sa faune diversifiée, visible en grande partie dans les parcs, les réserves et les espaces de safari. Sur le Zambèze, les chutes Victoria plongent avec fracas d’une hauteur de 108 mètres dans les gorges étroites de Batoka. En aval, se trouvent les parcs nationaux de Matusadona et de Mana Pools, qui abritent des hippopotames, des rhinocéros et des oiseaux. 

Je vous retrouve le 26 avril pour le prochain pays :)

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Atayef’asafiri – Syrie

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Les Atayef’asafiri sont des petites crêpes orientales à trous qui font penser aux pancakes ou blinis. Ils sont cuits que sur un côté, farcis de crème, parsemés de pistaches et arroser de sirop. Dans les pays du Sham (la grande Syrie), ces Atayef ont une large place lors du Ramadan. J’ai choisi de les faire pour accompagner ce pays avec Sophie pour « Cuisiner pour la paix » en ce jour d’indépendance. Cette fête est appelée « Jour de l’évacuation » commémorant l’évacuation des dernières troupes françaises de Syrie en 1946 et l’indépendance de la Syrie vis-à-vis de la France. Ces petites douceurs sont un pur délice ! Pas trop sucré et ça m’a d’ailleurs suprise malgré le sirop, c’est très frais et délicat en bouche. A refaire pour les faire découvrir à mes amis 😉 Sur la recette, il est précisé que les quantité sont pour 40 mini-crêpes… Je crois que je les ai fait bien trop grands car je n’ai pu en faire que 12 ! mais je pense que j’aurais eu beaucoup plus de mal pour les farcir car déjà avec cette taille, ça n’a pas été simple !

Je vous retrouve le 18 avril pour une prochaine douceur !! Et oui.. Ce mois-ci, c’est le mois sucré, je crois !! lol 

(Alors, cette recette a été réalisée il y a tout juste quelques jours ! En fait, en vérifiant les publications du mois d’avril.. Je me suis rendu compte que j’avais mis la recette de côté, mais que j’avais complètement oublié de la cuisiner !! Ça commence à faire peur de prendre de l’âge !!  ;) )

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Krantz cake – Israël

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La commémoration annuelle de l’indépendance de l’état d’Israël est célébrée depuis 1949 entre le 3 et le 6 Iyar, une date qui tombe au mois d’avril ou de mai du calendrier grégorien. Fête nationale israélienne, sa dimension religieuse est débattue, et son observance donc très variable d’une communauté à une autre. Bien que la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël ait été proclamée le 5 Iyar de l’année 1948, sa commémoration annuelle n’a lieu à la même date que dans le cas où celle-ci tombe un mercredi. En effet, pour éviter que le Jour du Souvenir ou que le Jour de l’Indépendance ne tombe un jour de sabbat, il a été décrété que, les années où le 5 Iyar tomberait un vendredi ou un samedi, la fête serait célébrée le jeudi précédent (le 3 ou le 4 Iyar) tandis que, les années où le 5 Iyar tomberait un lundi, la fête serait célébrée le lendemain mardi 6. Du coup, je m’en suis référée à un calendrier trouvé sur le net qui nous dit que c’est bien le 15 avril pour l’année 2021 🙂 . 

Pour fêter ce pays, j’avais envie depuis très longtemps de faire la fameuse brioche « Krantz » de Yotam Ottolenghi, un chef et auteur anglo-israélien. N’ayant pas encore son livre de cuisine « Jérusalem », j’ai cherché la recette sur le net et j’ai eu envie de faire celle que Samar « Mes inspirations culinaires » a publié en 2015, je savais que je ne serais pas déçu 🙂 . Cette brioche n’a pas fait plus de deux petits-dejeuner !! Mes hommes ont adoré. Elle a une très belle mie, le chocolat avec les noix de pécan lui apporte un bon goût et un bon croquant. Je me suis autant regalée à la cuisiner qu’à la dévorer :) C’est sûr que je la referais de temps en temps et que j’ai fais des allusions sur le fait que j’aimerais bien avoir ses livres ;) On verra si les oreilles ont été attentive :D Je vous dit au 17 pour le pays suivant… je pense que cela va être un mois de douceur 😉

(Nous sommes déjà le 31 janvier, je ne vois plus les jours passer … Surtout que chaque 1er trimestre, je suis overbookée au boulot avec les arrêtés de compte. Il fait toujours aussi froid et pluvieux dehors.). 

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Zaalouk d’aubergines marocain

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Aujourd’hui, je vous propose une délicieuse recette venant du Maroc. Elle est hors du « Tour du monde » mais je la propose au défi que je gère quotidiennement avec ma copine Viviane « Quoi qu’on mange?« . Ce mois-ci, c’est Kenza du blog « Cake au citron » qui nous accompagne pour la deuxième fois, en tant que marraine de Cmum et elle a choisi un super thème « Ramadan au Maghreb« . J’aime beaucoup la cuisine maghrébine. Elle est plein d’épices, de parfums, de soleil … Elle nous emporte toujours en voyage. J’ai trouvé cette recette sur un de mes livres de cuisine et j’ai été séduite par sa facilité de réalisation et les épices qui laissaient à penser que ce plat embaumerait la maison. Ce caviar d’aubergine se sert souvent sur du pain, pour farcir des minis Matlouâ (recette que j’ai déjà faite ici). Il peut se manger chaud ou froid, en entrée ou en accompagnement. À vous de voir. Nous, on a adoré le manger chaud en accompagnement d’une grillade d’agneau et de graine de couscous et le soir, on l’a fini froid sur du pain de campagne. On a adoré les deux versions !! 

Venez nous rejoindre sur le défi de Kenza pour nous proposer vos idées de recette pour le Ramadan :) Un clic sur le logo juste là, à droite dans la colonne ;)

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Tieb de daurade – Sénégal

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Le tour du monde avec « Cuisiner pour la paix » continu en ce mois d’avril avec 9 pays qui fêtent leur indépendance. Aujourd’hui, c’est le Sénégal qu’on met à l’honneur. La cuisine sénégalaise est souvent décrite comme l’une des plus riche et la plus variée d’Afrique de l’Ouest. 

J’ai déjà cuisiné et publié le Poulet Yassa qui est une pure merveille et cette fois, j’ai eu envie de cuisiner le fameux Tieb. 

Il existe deux sortes de thieb. Le premier est le thiéboudiènethiéboudienne (Parfois orthographié tieb bou dien et souvent abrégé en tieb [qui est d’ailleurs une erreur. Il est appelé par les locaux « tiep ».]) ou encore ceebu jën (littéralement en wolof « riz au poisson »). Le second est le thiebouyappe, constitué avec le même thieb, mais en remplaçant le poisson par de la viande. Il s’agit des plats les plus célèbres de la cuisine sénégalaise, le plat national. 

C’est une préparation à base de poisson frais (souvent du thiof), de poisson séché, de yet (mollusque faisandé au goût prononcé) et de riz (riz wolof), cuits avec des légumes (manioc, citrouille, chou, carotte, navet, aubergine…), du persil, de la purée de tomates, des piments, de l’ail et des oignons. 

En faisant des recherches, j’ai trouvé des dizaines de façons de le cuisiner. Mais souvent impossible, car je n’avais pas les marmites assez grandes. Puis aussi des ingrédients introuvables pour moi, comme le poisson fumé et le yet. Je ne me suis pas découragée, j’ai fait un mixe de 5 recettes (dont 3 trouvées sur des forums avec des astuces pour remplacer les ingrédients) et j’ai abouti à ma version.

Une version qui je pense est bien proche de la recette sénégalaise, car hormis la façon de cuire le poisson et les 2 ingrédients, je n’ai rien changé. Ce plat nous a vraiment régalés, il nous a emporté aussi un peu les papilles mais c’était quand même super bon. Un plat un peu honereux mais qui vaut le coup de le faire au moins une fois.

Je vous retrouve dans quelques jours, le 15 pour la recette suivante. 

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Kebab reshmi de poulet et chutney de menthe

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Dernier pays de ce mois qui fête son indépendance aujourd’hui, 30ème pays depuis le 1er janvier.  Le Bangladesh, situé à l’est de l’Inde, dans le golfe du Bengale, est un pays d’Asie du Sud caractérisé par ses terres verdoyantes et ses nombreux cours d’eau. 

Côté cuisine, le riz constitue l’aliment de base et il est consommé avec différents currys. Des plats sublimes qui manifestent de fortes saveurs aromatiques. J’avais envie d’un plat coloré, épicé, plein de saveur et j’ai jeté mon dévolu sur cette recette. Ce kebab reshmi (ou rahsmi, je ne sais pas trop..) a eu un succès fou auprès de la gente masculine. Ils lui ont décerné la première place de tous les plats que j’ai cuisiné pour le tour. Et en le mangeant, ils m’ont déjà dit que je devais en refaire et doubler les quantité !!

C’est vrai qu’il est excellent, le fait de laisser le poulet mariner pendant 24 h rend la viande hyper moelleuse. Elle s’imprègne bien de tous les parfums : curry, gingembre et menthe ont la part belle ainsi que le chutney à la menthe, indispensable pour sublimer l’ensemble de la recette. Et pour tout vous dire, elle est super facile à réaliser. Du moment qu’on pense la veille à préparer la viande en marinade, le lendemain, ça nous prend juste 20 mn de cuisson.

Un plat que l’on sert sur des pains « naan ». Je n’a pas pris de le temps de les faire maison, j’en avais trouvé des petits dans une petite épicerie et ils étaient bien bon. Mon fils a adoré et ça m’a étonné, car il n’est pas fan du tout de l’épice de curry. J’ai utilisé dans cette recette, un des curry que m’a envoyé mon partenaire David Vanille, le curry du Kerala. Il est vraiment excellent, c’est un des meilleurs que j’ai goûté jusqu’à maintenant. Bien parfumé, mais parfaitement équilibré, peu piquant..

Il a su réconcilier mon fils avec cette épice. En regardant la composition, je pense savoir pourquoi.. par rapport à celui du Ceylan que j’ai l’habitude de prendre, il n’y a pas de cardamome dedans et c’est une des rares épices que mon fils n’aime pas du tout ! J’ai bien noté le nom pour en reprendre vite :) Je vous retrouve le 4 avril pour entamer un nouveau mois de recettes du tour du monde. Il y aura 9 pays à l’honneur. 

(Nous sommes le 16 janvier, je sens que je commence à prendre du retard sur la réalisation des recettes en cuisine et la programmation des articles … Ces trois premiers mois sont très, très chargés au boulot entre bilan, budget… Et j’en passe, sans compter tous les à-côtés à gérer de la vie personnelle, il faudrait que je me clone 2 fois !! Je vous ferais un topo dans le prochain article.. Un bilan sur les 9 mois restants ! … déformation professionnelle, je fais toujours des bilans sur tout !! lol )

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Dolmadakia me kima, Feuilles de vigne farcies à la viande

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La dernière fois que j’en ai mangé, ça remonte à mon adolescence !! J’en ai toujours gardé un délicieux souvenir. Quand je me suis lancée dans ce tour du monde, je savais que je ferais cette recette pour saluer les Grecs en ce jour de fête nationale. J’ai trouvé des feuilles de vigne en bocal, et j’ai cherché une recette sur le net. Alors là, j’avoue qu’il y en a un bon paquet ! 

Chacun à sa farce, sa méthode pour les cuire, de les déguster chaudes ou froides. Après avoir fait un tri dans mes trouvailles et en essayant de rassembler mes souvenirs j’avais deux versions que j’avais déjà gouté. Celles qui se mangent froides, en principe, elles sont farcies avec du riz, des herbes, des pignons et se servent à l’apéro. Celles qui se mangent chaudes accompagner d’une sauce au citron. Ces dernières sont farcies à la viande avec riz et herbes. Je suis partie sur les chaudes pour avoir une chance que mon fils les mange. Je tenterais les froides, une autre fois.. Quand j’aurais du temps car .. C’est très long à faire, surtout à les rouler. 

En tout cas, je suis fière de moi, car je les ai vraiment bien réussies. J’ai retrouvé ce bon goût caractéristique et légèrement acidulé des feuilles de vigne. Et mes zhoms ont adoré, surtout mon ado si réticent des fois quand il ne connaît pas du tout ! Mais comme il apprend le Grec depuis 2 ans et se passionne pour l’histoire de ce pays, il se devait de tester une spécialité de la Grèce ! Je les ai préparé la veille après-midi et une fois mise dans la marmite, je les ai simplement placé au frais.

Le lendemain, je n’ai eu qu’à rajouter l’huile, le bouillon cube et l’eau puis à les cuire, ainsi qu’à préparer la sauce. Il faut en prévoir environ 10 à 15 par personne en plat principal, selon leur grosseur et l’appétit. Les servir arroser de la sauce au citron, c’est divin !!  Si l’aventure vous tente, voici la recette. J’ai fait un mix de trois recettes, mais la base principale vient de chez « Recette d’une crétoise« . On se retrouve le 26 pour le dernier pays du mois.

(Nous sommes le 8 janvier … Et tombe la neige …. lol !!)

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Pakistani aloo keema

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La cuisine pakistanaise est un mélange de diverses traditions culinaires régionales d’Asie du Sud. Elle est très similaire à la cuisine indienne du Nord, mais intègre des influences d’Asie centrale et du Moyen-Orient notable et celle-ci est plus orientée vers la viande. La fusion avec la cuisine Mughlai est la plus populaire dans la plupart des restaurants pakistanais. Après plusieurs recherche, j’ai eu envie de préparer ce curry de bœuf qui est le plat de base pakistanais. L’aloo keema est préparé à partir de viande hachée (aka keema), d’épices (de mon partenaire David Vanille) et de pommes de terre dans une sauce dite « sèche « , car hormis la purée de tomates, elle n’a pas jus. C’est un plat très parfumé que nous avons beaucoup aimé. Je l’ai servi avec un riz basmati, il a fait des heureux :) À chaque fois, je suis toujours épatée de voir que la pomme de terre se marie si bien avec le riz !! lol En principe, on utilise dans ce plat de l’oignon jaune, j’ai pris un rouge car c’était mon seul rescapé !! C’est donc avec ce plat que j’accompagne les Pakistanais pour leur fête nationale ce jour :) On se retrouve le 25 pour le pays suivant ! 

(Au jour où je rédige cet article, nous sommes le 2 janvier :) .. Une nouvelle année commence … )

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