Catégorie : Régions

Croque-Monsieur au « Cul noir » et Brebis

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Un titre peut-être curieux pour ceux qui ne sont pas du Limousin ou ne connaissent pas du tout !! lol  Je vous explique après 😉

Ce mois-ci, c’est Line du blog Line Lisbonne et Cie notre marraine de Compile moi un menu que je gère quotidiennement avec Viviane « Quoi qu’on mange? ». Elle nous a choisi comme thème,   « Du marché … à l’assiette« . Des produits que l’on achète frais sur les marchés, direct aux producteurs, dans les épiceries de quartiers etc …

Cette recette de croque-monsieur est de Claudine « La cuisine de Gut« . Des croque-monsieur façon Ducasse avec du jambon Rostello (que je ne connais pas!). J’ai eu envie de les faire avec les produits que je trouve par chez moi. Pour cela, nous avons en Corrèze de très bons marchés et particulièrement, les marchés de Pays.

Ces marchés sont la véritable vitrine de notre Corrèze, ils privilégient le contact direct entre le producteur et le consommateur. Ils se déroulent majoritairement le soir, à partir de  18h, jusqu’à tard  !! Ils sont très festifs car non seulement, on achète nos produits à bon prix mais en plus, les stands ont des barbecues. On peut faire cuire et manger directement sur place.

De grandes tables sont installées un peu partout pour en profiter en famille, entre amis. La musique et les danses accompagnent cette belle balade 🙂 Je vous mets deux liens en bas pour vous donner une idée ! Si vous venez en vacances en Corrèze, il ne faut surtout pas les manquer. 

Donc, je reviens à mes croque-monsieur. Le jambon blanc, c’est du Cul noir et j’ai pris chez un petit producteur de la tomme de brebis. 

Le porc Cul Noir Limousin, après avoir échappé de peu à l’extinction en raison de sa croissance lente et de sa capacité à déposer beaucoup de gras, parvient aujourd’hui à faire de ses défauts d’hier des atouts de qualité : il est apprécié pour sa chair ferme et persillée, et pour son gras abondant et fondant idéal pour l’utilisation en cuisine ou pour les charcuteries.

Il m’est arrivée une fois de rencontrer un cochon « Cul noir » sur la route. C’est une bête très imposante ! Il était au milieu de la route qui allait à Ségur le château en Corrèze, impassible. Il n’était pas du tout menaçant, mais il ne bougeait pas !! Au bout de 15 mn de tête à tête (voiture/cochon), il a enfin décidé de rentrer à la ferme (je vous mets une image plus bas) 😉

Nous nous sommes vraiment régalés, ça nous a fait un très bon repas pour un soir. Le fromage bien coulant, le jambon a un arrière goût de châtaigne, il est bien persillé et ces croque monsieur sont à la fois croustillants et moelleux avec la crème dessus.  Bien sûr, vous pouvez mettre du jambon blanc normal, à l’os et du boucher c’est tout aussi bien 🙂

Merci Claudine pour cette recette 🙂 et comme mes croque monsieur sont 100% Limousin, je les catégorise dans cette rubrique 🙂

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Encornets farcis à la Provençale

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J’adore les encornets. D’aussi loin que je me rappelle, ma mère en cuisinait souvent, elle avait pas mal de recettes différentes pour les mettre en valeur. Mais à l’époque les encornets ne valaient pas un bras comme maintenant car on n’en aurait pas mangé aussi souvent !!

J’ai halluciné sur le prix au kilo mais l’envie de cuisiner ces encornets farcis a été plus fort !  Puis il me fallait des frais pour avoir les nageoires et les pâtes, pour réussir la recette dans la tradition familiale 🙂 C’est vrai que de les prendre congelés est bien moins cher mais je n’aurais eu que les tubes … 

La farce est bien gouteuse, moelleuse et la sauce a toute son importance. Elle doit avoir ce bon goût de vin blanc et cognac, être assez pimentée sans pour autant emporter la bouche, il faut doser au fur et à mesure. Une recette que mes hommes ont beaucoup apprécié. 

J’en ai pris 8, ils étaient de bonne taille, un par personne a largement suffit. Du coup, j’ai congelé ce qu’il me restait pour nous régaler une prochaine fois. 

Ce mois-ci, Ginette, non blogueuse fête son anniversaire en compagnie de  Sonia pour le jeu : Tests de recettes entre blogueur. Elle nous demande de lui proposer une recette de notre région. J’ai donc choisi ma région de naissance, celle où j’ai vécu plus de 40 ans : la Provence (Marseille). Joyeux anniversaire Ginette 🙂

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Beignets au Brocciu – Corse

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Depuis le 1er janvier, la France est le 93ème pays dont on souhaite la fête avec l’association « Cuisiner pour la paix » de Sophie. 

Et si je vous dis que c’est la France, mon pays qui m’a donné le plus de suées pour trouver une recette ?? vous me croyez ?? .. 

Ce n’est franchement pas évident, surtout quand on tient un blog depuis 12 ans de trouver une recette représentative de la France dans son ensemble que je n’avais pas encore sur mon blog … Et là, c’est la page blanche, plus rien ne me venait en tête. C’est en allant faire mes courses que j’ai trouvé un beau Brocciu !! J’ai de suite pensé à ces beignets que j’adore tant en Corse et que je n’avais pas encore publiés. Du coup, je me suis tournée vers des spécialités de région pour honorer la France 😉 

C’est le beignet le plus recherché par les touristes de passage dans l’Ile de Beauté, tout le monde en raffole. Pour ma part, je les aime tout autant dans cette version sucrée que dans la version salée pour l’apéro ! Je les publierais aussi. 

La Corse, c’est l’histoire de mes racines du côté de mon père et un amour que j’ai pour cette île depuis toujours. Sans oublier, mon magnifique voyage de Noce passé sur cette île <3

Les anciens préparent ces beignets en coupant le brocciu en morceaux qu’ils glissent dans chaque boule de beignet juste avant de les cuire, c’est très long à faire. Les générations suivantes, pour gagner du temps, incorporent le brocciu directement dans la pâte en l’écrasant avant. J’ai trouvé cette recette sur un de mes livres de cuisine Corse. 

Le citron fait bien ressortir le goût si caractéristique du brocciu, c’est tout simplement divin !! 😀

Je propose cette recette à Cmum que je co-anime avec Viviane « Quoi qu’on mange? ». Pour notre thème estival qui dure les deux mois d’été,  nous vous proposons de nous cuisiner des « Les desserts de l’été ». Voici ces petits beignets que l’on prend un malin plaisir à déguster au bord de la mer sur une belle plage désertique 🙂

Je vous retrouve le 20 juillet en Colombie.

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Pâté Lorrain

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Pour cette première publication de l’année (en dehors de mon tour du monde), je vous propose une spécialité Lorraine. Le fameux « Pâté Lorrain » ! Comme toute spécialité qui se respecte en France, on trouve plein de version différente et pas mal qui se revendique être le « vraie » recette !! lol ! N’étant pas une grande spécialiste de l’histoire culinaire de France, j’ai décidé de faire un petit mixte de quelques recettes que j’ai lu. 

Elles se rejoignent toutes par la viande (sauf quelques-unes qui parlent de lapin) et la petite différence est dans les herbes. Certains mettent uniquement du persil et des échalotes, d’autres ajoutent du thym, de l’estragon et de l’ail. Donc, c’est à vous de voir comment vous l’aimez :)  Je ne l’attribuerais à personne car elle est sur énormément de site et j’ai  surtout suivie la recette sur une carte postale de Lorraine (souvenir de jeunesse) qui finalement regroupe un peu toutes les différentes recettes !  

C’est la deuxième fois que je le fais sous deux formes différentes (en long ou en rond) et on se régale toujours autant. La viande est bien parfumée, moelleuse, le tout dans une pâte bien croustillante. Accompagné d’une bonne salade verte, on peut le servir en entrée ou bien pour un repas. 

Je propose cette recette à Michèle du blog « Croquant, Fondant, Gourmand » que je suis depuis .. le tout début !! 🙂 Michèle est la marraine de la première Bataille Food de l’année 2023 et elle propose de cuisiner « Terrine ou Pâté ». 

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Hundertgrammkueche, le gâteau 100 gr alsacien

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L’Alsace est une vraie mine d’or en gourmandise … Pour le thème de Michelle « Plaisir de la maison« , notre marraine de ce mois sur Compile moi un menu co-animé avec VIviane « Quoi qu’on mange?« , nous découvrons la gastronomie alsacienne.

Pour ma première recette, je suis allée chez Yolande « Les petits plats de Patchouka » où j’ai trouvé ce gâteau très simple et vraiment très bon. J’ai même failli ne pas faire de photos, car je l’ai fait samedi après-midi et ce dimanche matin, mes hommes s’étant levé bien avant moi lui ont fait un sacré sort !! Il ne m’en restait même pas la moitié ! 

D’après les petites recherches que j’ai faites, il s’agirait d’une très ancienne recette « oubliée » comme on dit. Si l’aventure alsacienne vous tente, un clic sur le logo dans la colonne de droite et vous avez encore 15 bons jours pour nous rejoindre. 

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Diamants à la chicorée

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La chicorée se cuisine aussi bien en dessert qu’en plat salé. J’aime beaucoup l’utiliser et j’ai toujours dans mes placards de la chicorée liquide ou en poudre. Dans un de mes livres de cuisine : « La bible de la cuisine ch’ti« , on retrouve pas mal de recettes. 

Dans le Nord, la cuisine à la chicorée est pas mal répandue. J’ai cherché une petite recette de biscuits pour accompagner une pause-café gourmande et j’ai craqué pour ces « Diamants ». Ces biscuits sont très simple à réaliser, une pause au frais et hop, la bonne odeur de chicorée envahie la maison. Je vous conseille de mettre la boite sous clef, car ils ont tendance à disparaître comme par magie 😉 

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Tarte au Maroilles Ch’ti

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Le Maroilles est un fromage que l’on aime beaucoup. Il n’a heureusement pas le goût de son odeur !! lol .. C’est ce qui est appréciable et en cuisine, il est vraiment délicieux. Je termine mes propositions de recettes au fromage pour le thème « Say Cheese » de Sofia « Plume et prose , notre marraine de ce mois sur Compile moi un menu, le jeu que je gère avec ma copinaute Viviane « Quoi qu’on mange? ». 

Cette recette, Sofia nous l’avez proposé pour un autre thème du jeu et j’avais eu terriblement envie de la réaliser. Chose faite. Cette tarte au Maroilles appelée également Flammiche au Maroilles a été dévorée en un rien de temps !! Du coup, pour remercier Sofia pour son dévouement sur le jeu, je publie sa tarte :) Si vous ne connaissez pas, je vous la conseille. En 2 h, tout est prêt. C’est fait un bon repas pour un soir. 

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Sauté de veau corse aux olives et panzetta

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C’est décidé, je reste dans les recettes de mes origines pour proposer ma deuxième participation à Yolande Les petits plats de Patchouka” qui en tant que marraine du jeu « Compile moi un menu » que je co-anime avec Viviane « Quoi qu’on mange?« , nous propose de replonger dans la cuisine de nos régions et plus particulièrement dans les vraies recettes d’antan. Après la ratatouille pour honorer ma Provence, aujourd’hui, je vous propose une recette Corse. La Corse, terre de mon père et de mon cœur. Ce sauté de veau, je l’ai toujours vu le cuisiner. Il était un grand fan de la charcuterie Corse. Le figatellu, le lonzo et la panzetta trônaient régulièrement chez nous, car il allait souvent s’approvisionner à la petite épicerie corse qu’il y avait pas loin du Vieux-Port. Je ne suis pas sa fille pour rien, car même en étant à 600 km de Marseille, j’ai trouvé le moyen de pouvoir avoir cette bonne charcuterie, le brocciu et tant d’autres bons produits Corse. 😉  Non, non .. je ne vous dirais pas !! 😉 Que celui qui n’a jamais mangé un bon figatellu grillé à la cheminée se lève !! lol … Pour en revenir à ce sauté de veau, il est vraiment primordial pour le faire d’avoir la Panzetta corse ou Panzetta di Corsica qui est une poitrine de porc, salée, poivrée, fumée puis séchée. Attention les tranches de lard fumé que l’on trouve ici, non strictement rien avoir en goût ! Ne tentez même pas, car vous me diriez « Oui, c’est un bon sauté, mais sans plus…  » La Panzetta fait toute la différence. Il est facile d’en trouver sur le net si vous n’êtes pas dans le Sud ou en Corse. C’est un plat plein de soleil, de saveur que j’accompagne de pommes de terre vapeur et quand c’est la saison, de châtaigne que je fais cuire dans de l’eau et ensuite griller.  Je remercie Yolande pour ce joli thème qui m’a replongé dans mes souvenirs, ce sera ma dernière recette, faute de temps. 

Il vous reste encore 3 jours pour venir nous proposer vos recettes, vous trouverez les informations dans la colonne de droite. 

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Ratatouille provençale – Recette familiale

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La ratatouille est le plat provençal par excellence. Il existe autant de façons de la préparer que de famille, je pense !! Dans ma famille, il y a deux versions. Celle que je vous présente aujourd’hui, est la recette de mon grand-père, de mon père, de mon oncle …

Celle où on prend le temps de cuire chaque légume d’été séparément pour avoir une cuisson parfaite et où on retrouve le bon goût de chaque légume indépendamment. 

Ensuite, il y a la version plus rapide, celle que faisait ma mère. On cuit tous les légumes ensembles. C’est vrai que c’est un gain de temps, mais pour ma part, je l’aime moins, car la cuisson des légumes n’est pas homogène (courgettes trop cuites ou poivrons pas assez) et je trouve que les saveurs de chaque légume se mélangent trop.

La seule chose qu’il faut retenir, c’est que dans la ratatouille, il y a des courgettes, des aubergines, des poivrons, de la tomate, de l’ail, de l’oignon et des herbes de Provence ou Basilic et rien d’autres !!  

Pour l’anecdote, je me rappelle des corvées d’épluchage quand j’étais plus jeune chez mes grands-parents. Les légumes étaient tous du jardin et quand mon grand-père faisait la ratatouille, ce n’était pas en petite quantité, car il faisait des bocaux pour l’hiver. Il nous disait : « Si on ne cuit pas les légumes au fur et à mesure, le temps qu’on épluche tout, les aubergines auront noirci, les courgettes seront ratatinées et de toute façon, ça décuple les saveurs surtout quand on en fait des conserves » !! 

Donc vous l’aurez compris, chacun ses goûts et ses versions pour la ratatouille !! Et puis, entre nous.. J’ai chronometré… 1 heure et demi pour tout faire, cuisson comprise, c’est pas si long finalement 😉 L’été, je la fais bien 4 ou 5 fois. Je la parfume avec des herbes de Provence ou du basilic, c’est selon ce que j’ai sous la main. 

J‘aime l’accompagner de graines de semoule et de viande ou poisson grillé. Pour cette fois, j’avais de belles tranches de jambon du boucher que j’ai fait griller sur une plaque. On l’aime chaude ou froide. Souvent, le soir, je la sors du frigidaire et on la déguste simplement sur des tranches de pain ou en sandwich. Quand il m’en reste de trop, j’en fais une omelette.. il y a toujours 36 façons de se régaler avec ! Une recette parfaite pour les végétariens

Ce mois-ci, avec Viviane « Quoi qu’on mange?« , nous accueillons sur notre jeu « Compile moi un menu« , une nouvelle marraine. Yolande du super blog « Les petits plats de Patchouka » nous propose de replonger dans la cuisine de nos régions. 

Mais attention, elle veut des recettes traditionnelles et aucune revisite. Je pense que ma ratatouille est parfaite pour ma première participation et faire vivre ma Provence si chère à mon coeur. Si j’ai assez de temps dans le mois, je reviendrais avec une recette Corse pour saluer les origines de mon père et une du Limousin, ma région d’adoption ! 

Si vous avez envie de nous faire découvrir vos recettes traditionnelles, le défi est ouvert jusqu’au 25 septembre minuit. Vous cliquez sur le logo dans la colonne de droite ;)

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Millassou au beurre de tonka selon Jérémy Crouchet

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Le millassou ! Vous connaissez ? Régine Rossi-Lagorce, cuisinière et écrivaine très connue en Limousin en parle très bien :  « Autrefois, en Corrèze, il y avait des plantations de sarrasin, qui comportaient aussi du millet, une plante parasite du sarrasin, raconte Régine. On ramassait les graines de millet, on les écrasait, on en faisait une pâte avec de l’eau, on y mettait un peu de blettes, d’oseille ou de blancs de poireau, on rajoutait un peu d’ail et de persil et on faisait griller ce millassou. Durant la grande disette de 1820, le sarrasin a disparu et le millet avec. Il a donc été remplacé par la pomme de terre. Pour avoir la même sorte de pâte, on a créé une râpe à picots, qui écorche la chair de la pomme de terre et qui en fait une pulpe. En cuisine, c’est la forme qui fait le goût. On ne fera pas le millassou avec une râpe à carottes. La cuisson n’est pas du tout la même. » D’où l’importance de la râpe à farcidure dont je vous parle dans la recette.

Quand j’ai fait cette galette de pommes de terre, je n’en avais pas, mais depuis, j’en ai trouvé une. Le seul et unique endroit pour vous procurer LA râpe se trouve à Tulle, chez la mythique droguerie Neige. Made in 100% Corrèze bien sûr, et c’est vrai que cela change complètement la texture. Le millassou divise aussi les gens dans sa préparation. Pour Régine Rossi-Lagorce :  « Pour 12 pommes de terre, il faut compter une grosse cuillère à soupe bien bombée de hachis de persil. Il faut saler et poivrer et il ne faut surtout pas égoutter les pommes de terre râpées, car la fécule partira avec l’eau et il n’y aura plus de liant ». C’est de cette façon que je la cuisine depuis que je suis en Corrèze, je la cuit en principe dans de la graisse de canard. Et il y a aussi la Confrérie des farcidures et du millassou de Sainte-Fortunade qui incorpore dans la préparation des œufs et du lard gras. Régine Rossi-Lagorce, en bonne puriste : « Je suis formelle. On ne met pas d’œuf, ni de lard dans le millassou ». Je n’ai encore pas testé cette version. Mais pour celle que je vous présente aujourd’hui, je suis partie sur une 3ème version ! Celle de Jérémy Crouchet , chef à La Table de M, à Uzerche, depuis 5 ans. Corrézien d’origine, il sait l’ancrage du millassou dans le patrimoine local, mais il a néanmoins décidé d’apporter sa touche d’originalité à ce mets traditionnel avec une cuisson au beurre de tonka. Quand j’ai lu sa recette, j’ai tout de suite pensé aux belles fèves de Tonka d’Amazonie que mon partenaire David vanille m’a envoyé et me voilà donc partie en cuisine pour la réaliser selon sa recette.

La version traditionnelle est déjà excellente, mais nous avons tout autant aimé celle de ce Chef. La fève de Tonka lui apporte une touche légèrement vanillée, on sent bien le petit goût d’amande en arrière-gorge mais surtout elle apporte un goût caramélisé qui s’est concentré sur les bords du millassou. Ils étaient craquants à souhait et bien parfumés. On trouve avec mon mari que la fève sublime ce millassou. Nous l’avons dégusté tout simplement avec un filet de poisson blanc cuit à la vapeur et une salade. Un repas que nous avons beaucoup apprécié. Certaines photos le montre noir mais non, il n’est pas cramé mais super bien caramélisé et croustillant 🙂  Merci Chef pour cette originalité ! Et vous savez quoi ? .. Déjà, je suis bien bavarde ..lol .. Et en plus, c’est un plat super économique même avec la fève de Tonka. Il ne vous en coûtera que 4.33 € pour être précise pour 6 très belles parts et si vous la faite sans la fève, alors là, elle ne coûte plus que 3.55 €.. Autant vous dire que je m’empresse de la proposer pour notre Cenween du joli blog « Simplement Cenwen » avec son “Challenge alimentaire, Fin De Mois Difficile“ que nous faisons chaque 15 du mois.. le challenge ? Une recette à moins de 1.50 € par personne 🙂

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Creusois

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Quand je suis arrivée dans le Limousin, j’ai découvert cette spécialité, le Creusois. Un gâteau que j’ai mangé pour la première fois dans un restaurant, il était servi avec une crème anglaise, un vrai régal.  C’est une spécialité de la Creuse en Limousin et en cherchant des infos, il est dit que sa recette proviendrait d’un parchemin du xve siècle découvert lors de travaux en 1969 dans un ancien monastère de la commune de La Mazière-aux-Bons-Hommes, dans le canton de Crocq. Écrite en vieux français, elle a ensuite été traduite. Le gâteau était notamment dit « cuit en tuile creuse », expression lui donnant son nom. Un fac-similé de ce parchemin est aujourd’hui visible à l’Office du Tourisme de Crocq en Creuse. Mais c’est quoi au juste ? Un gâteau au bon goût de noisette, de beurre et à la texture légère. Pour moi, il se suffit à lui-même, mais les gourmands adorent le manger avec une crème ou une glace. J’ai testé quelques recettes qui ne me satisfaisaient pas, car je ne retrouvais pas cette texture, puis je suis tombée sur la recette de ma copine Chantal qui tient « La cuisine de Blanche« , un blog très gourmand. Et là, bingo 🙂 La texture est moelleuse, fondante, légère.. Un Creusois parfait à déguster avec un bon café ou chocolat chaud. D’habitude, je le fais toujours avec de la poudre de noisettes non mondées mais là, impossible d’en trouver et pas motivéee pour décortiquer des noisettes !!  Donc, il est blanc alors qu’il devrait avoir une joli couleur de noisette ! Je remettrais d’autres photos quand je le referais 😉 J’ai également fait une petite entorse cette fois, en ajoutant une c. à soupe de sirop de noisette pour accentuer le goût mais c’est facultatif 🙂 Depuis (quelques années maintenant), je ne fais que cette recette et je ne l’avais encore jamais posté. Du coup, quand Cindy « Comme une envie de douceur« ,  marraine du jeu “Recette autour d’un ingrédient” geré avec Soulef du blog « Amour de cuisine   » et Samar du blog «  Mes Inspirations Culinaires», a dévoilé son ingrédient « La noisette », j’ai tout de suite su ce que j’allais proposer. Un conseil, si vous le connaissez pas, que vous êtes un petit écureuil et que vous avez des blancs à écouler, foncez !! 

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Croûte à thé

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Cela n’a pas été evident finalement de trouver une petite recette qui ne soit pas super connu pour representer la Bretagne. Attention, je ne dit pas que la « Croûte à thé » n’est pas connu, mais moins que le far ou les crêpes/galette car je n’en ai pas vu beaucoup sur le net. Quand on voit la couleur de ce gâteau et le nom, on se dit que fatalement, il contient du thé. Et NON !! C’est tout simplement une « croûte » qui se mange AVEC le thé … !! En cherchant bien sur le net, j’ai trouvé plusieurs version. Une avec de la pâte de pistache pour lui donner cette couleur, d’autre avec le thé matcha justement mais là, on s’éloigne complétement du gâteau d’origine. Car d’après mes recherches, c’est tout simplement une pâte sablée sucrée, une garniture faite de poudre d’amandes et saupoudrée de sucre glace et ce qui en fait sa particularité, c’est qu’on colore la garniture avec du colorant vert! Pourquoi ? Malgré toutes mes recherches, le mystère reste entier. C’est bien un gâteau Breton mais là encore, il est vu un peu partout.. A bien chercher, il serait sans doute originaire des Côtes d’Armor mais il est aussi vu à Roscoff, à Quimper, et surtout à Plonévez-Porzay, mais également à Rennes. Alors moi, je donne ma langue au chat et n’ai qu’une seule chose à vous dire. Ce gâteau est vraiment excellent pour un goûter avec un bon thé (vert pour moi) mais aussi avec un bon café 😉 Il se deguste en petites tranches car il est vraiment bourratif ! Je propose donc ce délice à Kenza « Cake au citron » notre marraine de ce mois, sur Compile moi un menu que je gère avec ma copine Viviane « Quoi qu’on mange?« . Son thème ? La Bretagne bien sûr 😉 Originaire de cette belle région, Kenza a voulu nous la faire découvrir gustativement. J’espère que ma recherche lui plaira 🙂

Il vous reste encore 3 jours ! si vous avez une petite recette de la Bretagne à nous proposer.. Cliquez sur le logo ICI —>

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Soupe au pistou

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Si on vous demandait quel est le plat qui vous ressemble le plus?… Moi, ce serait sans hésiter celui-ci, la soupe au pistou !! . Un plat gorgé de soleil, pleins de couleurs, généreux, convivial avec son petit caractère subtil. Une recette typiquement provençale. 

Chaque famille en Provence a la sienne, voici celle que j’ai toujours mangée chez mes parents, mes grands-parents et que je continue de faire pour ma famille. Elle se déguste aussi bien chaude que froide, selon les goûts. Je me rappelle de mon père qui mettait des glaçons dans son assiette pour la glacer, c’était son petit bonheur de prendre une belle cuillère à soupe, de soupe bien fumante et il mettait dessus un morceau de glaçon qu’il avait cassé pour se régaler de ce contraste chaud et froid  !!

Accompagné d’un bon rosé de Provence, je peux vous certifier que les gourmands se régalent ! Chez nous, on cuisine le pistou dès que le basilic sort ses premières feuilles et tout au long de la saison, un plat d’été qui mérite une bonne sieste après !! 

Aujourd’hui, 14 juillet 2022, fête nationale en France, j’ai eu envie de partager cette soupe qui est bien de saison avec Sophie pour « Cuisiner pour la paix ». En principe, je la fait bien 3 fois par mois 🙂 et.. je n’oublie jamais le glaçon de mon papa, pour cela, je fais de la glace pilée 😉 

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Vanille Kipferl de C. Felder

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Nous voici à 5 jours de Noël et dans vos cuisines, la valse des biscuits de Noël à du commencer depuis un moment… Malgré le manque de temps, j’essaie d’en faire 2 ou 3 sortes chaque année et je les conserve précieusement dans des boites que je planque !!! Cette recette, j’en ai fait une fois pour tester (ils n’ont pas duré 10 mn !!) et du coup, le lendemain, j’en ai refait 3 tournées que j’ai mis en boite mais sans l’enrobage.. je le ferais au dernier moment. Donc pour trouver l’idée des biscuits, je me tourne toujours vers Christophe Felder. Ces livres sont des mines d’or et je sais que je peux les faire les yeux fermés, on est toujours sûr de se régaler. Ces Kipferl, comment vous les décrire..  On pose la bouchée sur la langue, on ferme la bouche et ça fond littéralement puis le goût extraordinaire de la vanille de David vanille éclate en bouche !! et là .. On prend une deuxième bouchée, puis une troisième … bouchée après bouchée… l’assiette est vide !!!! 40 petits biscuits.. ça part vite, je vous le dit !! 

J’ai vite mis 7 morceaux dans une assiette près du sapin et sous la haute surveillance de Teddy 😀 pour la « Collation du Père Noël » et pour pouvoir les proposer à ma comparse Viviane « Quoi qu’on mange? » pour Compile moi un menu que nous animons ensemble chaque mois. Il reste encore 5 jours pour vous joindre à nous. C’est à droite dans la colonne 😉 

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Confit de canard – Cuisson 2h en cocotte

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En Corrèze, à partir de fin Novembre et ce jusqu’à mi-janvier, nous avons quasiment tous les week-end des foires au gras. Nous y allons une ou deux fois chaque année pour faire le plein de bons produits locaux à des prix très abordables, je rempli mon congel 😉 . Du coup, cela fait maintenant quelques années que je me suis lancée dans la confection de mon confit de canard !! Déjà, cela revient beaucoup moins cher car il y a de quoi rassasier les gros appétits sur une cuisse qui sont 3 fois plus grosses que celles en boite puis c’est bien meilleur. La chair est moelleuse, bien charnue. Je les accompagne de pommes de terre sarladaises (recette ICI)  et on se regale 🙂

Le confit de canard est traditionnellement en France originaire du Sud-ouest, terre où on élève des animaux se prêtant au confit : oies, canards, terres où le gavage était aussi traditionnel. La Gascogne est au cœur du confit de canard.

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