Le boulaigou (bouligou, boulegou ou encore balaigou) n’est rien d’autre qu’une crêpe très épaisse dont la saveur simple à régalé des générations de petits Limousins ! Son nom viendrait peut-être du fait que la ménagère à tout « boléguer » ensemble d’ailleurs dans le langage courant en limousin faire un bouligou ou boulégou c’est faire une bêtise, une erreur.
La pâte est celle d’une crêpe classique (farine, lait, œuf), laissée quelque temps au repos pour qu’elle se détende et que s’y développent les arômes de la vanille, du rhum, d’une eau-de-vie locale et des fruits car on peut l’agrémenter avec des fruits de saison.
Versée dans la poêle chaude beurrée, en une bonne épaisseur d‘environ 1 cm, la technique consiste à la soulever régulièrement pour laisser s’écouler en dessous de la pâte déjà prise, celle encore liquide… puis, avec précaution, à l’aide d’une spatule, à la retourner pour cuire l’autre face.
Trop lourde à faire sauter dans la poêle, cette crêpe roborative du goûter ou du dessert est un régal, saupoudrée de sucre comme nappée de confiture (de myrtilles, sur le plateau de Millevaches !) ou de miel des Monédières !
J’ai choisi de vous la présenter aux fruits en utilisant des Pommes du Limousin AOP… Une recette pour ma copinaute « Le blog de Cata » pour le défi #CataCookingChallenge03.
En mars, ont part en Afrique centrale, de l’ouest et Afrique australe et/ou de 2 régions de France (Limousin et Aquitaine). Ce mois-ci, j’ai fait le choix de rester dans ma région d’adoption, le Limousin 😉