Catégorie : Cuisine Limousine

Millassou au beurre de tonka selon Jérémy Crouchet

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Le millassou ! Vous connaissez ? Régine Rossi-Lagorce, cuisinière et écrivaine très connue en Limousin en parle très bien :  « Autrefois, en Corrèze, il y avait des plantations de sarrasin, qui comportaient aussi du millet, une plante parasite du sarrasin, raconte Régine. On ramassait les graines de millet, on les écrasait, on en faisait une pâte avec de l’eau, on y mettait un peu de blettes, d’oseille ou de blancs de poireau, on rajoutait un peu d’ail et de persil et on faisait griller ce millassou. Durant la grande disette de 1820, le sarrasin a disparu et le millet avec. Il a donc été remplacé par la pomme de terre. Pour avoir la même sorte de pâte, on a créé une râpe à picots, qui écorche la chair de la pomme de terre et qui en fait une pulpe. En cuisine, c’est la forme qui fait le goût. On ne fera pas le millassou avec une râpe à carottes. La cuisson n’est pas du tout la même. » D’où l’importance de la râpe à farcidure dont je vous parle dans la recette.

Quand j’ai fait cette galette de pommes de terre, je n’en avais pas, mais depuis, j’en ai trouvé une. Le seul et unique endroit pour vous procurer LA râpe se trouve à Tulle, chez la mythique droguerie Neige. Made in 100% Corrèze bien sûr, et c’est vrai que cela change complètement la texture. Le millassou divise aussi les gens dans sa préparation. Pour Régine Rossi-Lagorce :  « Pour 12 pommes de terre, il faut compter une grosse cuillère à soupe bien bombée de hachis de persil. Il faut saler et poivrer et il ne faut surtout pas égoutter les pommes de terre râpées, car la fécule partira avec l’eau et il n’y aura plus de liant ». C’est de cette façon que je la cuisine depuis que je suis en Corrèze, je la cuit en principe dans de la graisse de canard. Et il y a aussi la Confrérie des farcidures et du millassou de Sainte-Fortunade qui incorpore dans la préparation des œufs et du lard gras. Régine Rossi-Lagorce, en bonne puriste : « Je suis formelle. On ne met pas d’œuf, ni de lard dans le millassou ». Je n’ai encore pas testé cette version. Mais pour celle que je vous présente aujourd’hui, je suis partie sur une 3ème version ! Celle de Jérémy Crouchet , chef à La Table de M, à Uzerche, depuis 5 ans. Corrézien d’origine, il sait l’ancrage du millassou dans le patrimoine local, mais il a néanmoins décidé d’apporter sa touche d’originalité à ce mets traditionnel avec une cuisson au beurre de tonka. Quand j’ai lu sa recette, j’ai tout de suite pensé aux belles fèves de Tonka d’Amazonie que mon partenaire David vanille m’a envoyé et me voilà donc partie en cuisine pour la réaliser selon sa recette.

La version traditionnelle est déjà excellente, mais nous avons tout autant aimé celle de ce Chef. La fève de Tonka lui apporte une touche légèrement vanillée, on sent bien le petit goût d’amande en arrière-gorge mais surtout elle apporte un goût caramélisé qui s’est concentré sur les bords du millassou. Ils étaient craquants à souhait et bien parfumés. On trouve avec mon mari que la fève sublime ce millassou. Nous l’avons dégusté tout simplement avec un filet de poisson blanc cuit à la vapeur et une salade. Un repas que nous avons beaucoup apprécié. Certaines photos le montre noir mais non, il n’est pas cramé mais super bien caramélisé et croustillant 🙂  Merci Chef pour cette originalité ! Et vous savez quoi ? .. Déjà, je suis bien bavarde ..lol .. Et en plus, c’est un plat super économique même avec la fève de Tonka. Il ne vous en coûtera que 4.33 € pour être précise pour 6 très belles parts et si vous la faite sans la fève, alors là, elle ne coûte plus que 3.55 €.. Autant vous dire que je m’empresse de la proposer pour notre Cenween du joli blog « Simplement Cenwen » avec son “Challenge alimentaire, Fin De Mois Difficile“ que nous faisons chaque 15 du mois.. le challenge ? Une recette à moins de 1.50 € par personne 🙂

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Creusois

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Quand je suis arrivée dans le Limousin, j’ai découvert cette spécialité, le Creusois. Un gâteau que j’ai mangé pour la première fois dans un restaurant, il était servi avec une crème anglaise, un vrai régal.  C’est une spécialité de la Creuse en Limousin et en cherchant des infos, il est dit que sa recette proviendrait d’un parchemin du xve siècle découvert lors de travaux en 1969 dans un ancien monastère de la commune de La Mazière-aux-Bons-Hommes, dans le canton de Crocq. Écrite en vieux français, elle a ensuite été traduite. Le gâteau était notamment dit « cuit en tuile creuse », expression lui donnant son nom. Un fac-similé de ce parchemin est aujourd’hui visible à l’Office du Tourisme de Crocq en Creuse. Mais c’est quoi au juste ? Un gâteau au bon goût de noisette, de beurre et à la texture légère. Pour moi, il se suffit à lui-même, mais les gourmands adorent le manger avec une crème ou une glace. J’ai testé quelques recettes qui ne me satisfaisaient pas, car je ne retrouvais pas cette texture, puis je suis tombée sur la recette de ma copine Chantal qui tient « La cuisine de Blanche« , un blog très gourmand. Et là, bingo 🙂 La texture est moelleuse, fondante, légère.. Un Creusois parfait à déguster avec un bon café ou chocolat chaud. D’habitude, je le fais toujours avec de la poudre de noisettes non mondées mais là, impossible d’en trouver et pas motivéee pour décortiquer des noisettes !!  Donc, il est blanc alors qu’il devrait avoir une joli couleur de noisette ! Je remettrais d’autres photos quand je le referais 😉 J’ai également fait une petite entorse cette fois, en ajoutant une c. à soupe de sirop de noisette pour accentuer le goût mais c’est facultatif 🙂 Depuis (quelques années maintenant), je ne fais que cette recette et je ne l’avais encore jamais posté. Du coup, quand Cindy « Comme une envie de douceur« ,  marraine du jeu “Recette autour d’un ingrédient” geré avec Soulef du blog « Amour de cuisine   » et Samar du blog «  Mes Inspirations Culinaires», a dévoilé son ingrédient « La noisette », j’ai tout de suite su ce que j’allais proposer. Un conseil, si vous le connaissez pas, que vous êtes un petit écureuil et que vous avez des blancs à écouler, foncez !! 

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Flognarde aux abricots et amandes

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Cela fait quelques mois que je n’ai plus participé à la Foodista Challenge mais pour la 53ème édition, je n’ai pas pu résister à l’appel de l’abricot lancé par Michelle du blog « Plaisir de la maison« . La saison étant courte, j’essaie toujours de réaliser une flognarde, une tarte et une glace chaque année. Et aujourd’hui, je vous présente la flognarde aux abricots et amandes. Je me suis inspirée de la recette d’Ilhem « Les délices de Kenza« , merci 🙂 .  

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Flognarde aux pommes

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La flognarde est un dessert que j’ai découvert en m’installant dans le Limousin. Quand j’étais dans les Bouches du Rhône, je cuisinais souvent des clafoutis mais pas qu’aux cerises et je faisais la « grossière » erreur de les nommer ainsi. J’ai donc apris en Corrèze que le clafoutis ce n’est qu’aux cerises et tout le reste, ce sont des flognardes ! 😀 Donc, la flognarde aux pommes est un dessert que je fais souvent mais que je n’avais pas encore publié. En m’inscrivant à “Test de recettes entre blogueurs” sur la page de Sonia pour le mois anniversaire d’avril, j’ai trouvé chez Annick « L’art d’accompagner les restes » cette recette et ça m’a donné envie moi aussi de terminer mes pommes avec ce bon dessert. Sa recette est quasiment identique à la mienne et elle est tout aussi délicieuse … un dessert qui se mange bien frais à la fin d’un repas ou pour un bon goûter, j’aime beaucoup varier les fruits selon les saisons.  C’est avec un peu de retard que je te souhaite un bon anniversaire Annick 🙂

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Tourte de la marquise de Pompadour

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Voici une recette peu connu mais très populaire par ici (en Corrèze). Je me suis souvenue que des amis nous avaient donné la recette de cette fameuse tourte, il y a plus de 17 ans, bien avant que l’on songe à venir s’installer ici.

Dans le Limousin, le pâté de pommes de terre ou de viande est une recette assez courante. Donc, je vous emmène dans un lieu où mon mari et moi avions pris l’habitude de venir en vacance chaque année, c’était notre petit nid d’amour, de dépaysement, notre tranquillité loin de la foule …  Le pays de Pompadour et plus précisément à Arnac – Pompadour,  très beau village de Corrèze, célèbre pour son château de Pompadour et ses haras nationaux. On peut y déguster cette tourte qui est en fait la cousine très proche du pâté de pommes de terre mais je dirais version de luxe !!!   

Il y a des versions différentes, plus allégées (j’ai trouvé sur le net des recettes sans cèpes ou sans gésiers). Mais cette recette fait partie du patrimoine de nos amis et donc, je voulais la faire telle qu’ils nous l’avaient écrite. J’ai toujours repoussé sa réalisation à cause de son coût assez élevé. Quand je vous dis « version de luxe », c’est que les ingrédients sont assez onéreux. Mais j’ai trouvé la parade pour ne pas me ruiner sur le mois où je comptais la cuisiner, c’est-à-dire en décembre. En Septembre, j’ai acheté les cuisses de canard confits et j’ai congelé les cèpes que mon amie m’avait porté. En octobre, j’ai acheté les gésiers confits et en Novembre, le bloc de foie gras. Comme ce sont des conserves, pas de soucis de péremption !!

En décembre, pour Noël, j’ai pu faire ma tourte tranquillement. Une tourte qui ne se mange pas mais se savoure… Chaque bouchée est un pur bonheur en bouche ! Les pommes de terre sont fondantes, le foie gras est juste coulant comme il faut, les cèpes apportent un goût divin, le canard confit et les gésiers, la pâte croustillante… Tout ces ingrédients ensembles font que cette tourte est vraiment unique !  Je l’ai servi pour Noël, un très bon repas bien copieux qui change de nos traditionnelles dindes et chapon ! ça vous tente ? Allez, on passe en cuisine !

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Tarte briochée limousine aux pruneaux

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J’ai été contacté, il y a quelque temps par Aurélien, producteur de pruneaux d’Agen Bio à Penne d’Agenais, un village médiéval du 13e siècle, entre coteaux du Pays de Serres et vallée du Lot. Parent et enfants exploitent ensemble « La ferme du Lacay » Il m’a proposé de tester ces pruneaux et quelques jours plus tard, j’ai reçu un colis contenant 1 kg de pruneaux mi-cuits Bio et un bocal de Pulpe de pruneaux sans sucre. J’ai longtemps chercher une recette qui mettrait valeur ces beaux pruneaux et c’est en descendant un matin au travail que j’ai entendu à la Radio parler de cette tarte. Je me suis alors souvenu de cette tradition Limousine pour Mardi Gras.  J’ avais parlé de cette tradition que je ne connaissais pas du tout avec une amie Gabrielle du blog  « Petite cuillère et charentaises » car j’étais très étonnée chaque année de voir ces tartes fleurir dans les vitrines des boulangeries à cette période. Du coup, je savais où j’allais trouver la recette.  Gabrielle a choisi la version avec la pâte feuilletée et elle propose dans son article la recette de la pâte levée, je suis donc partie dans la tradition et voici ma version.  Avec cette quantité et la richesse des ingrédients, cette tarte peut-être servie pour 10 personnes. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé la texture. Les pruneaux sont à la fois hyper fondants et confits. La pâte est très souple, bien moelleuse. J’ai vraiment aimé l’ensemble, mon fils aussi ce qui m’a beaucoup étonné car il n’est pas très ami avec les pruneaux en général 🙂 Je vous donne en bas de l’article des renseignements sur la ferme et où commander les pruneaux 🙂

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Côtes de veau de lait Limousin, sauce moutarde violette de Brive

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Ce mois-ci, c’est Didier du superbe blog « Visites gourmandes »  qui est au commande de La Bataille Food. Anne Laure « Maman est psychomot » avait craqué pour sa recette de poireaux cachés dans un gâteau roulé.  La bataille est un défi culinaire créé par Jenna du blog Bistro de Jenna qui rassemble chaque mois des blogueurs ou non autour d’un thème choisi. Donc notre parrain a choisi de nous faire travailler autour des produits locaux et des épices, ce qui ne m’étonne pas du tout, connaissant bien son blog pour le suivre depuis de nombreuses années 😉 Des produits en Limousin, il y en a beaucoup… j’en découvre tous les jours car je vous rappelle que c’est ma région d’adoption depuis 8 ans… j’en ai pas encore fait tout le tour. Nous avons la chance d’être réputé pour avoir une des meilleure viande. Que ce soit le bœuf « La limousine », le Veau de lait élevè sous la mère, le porc « Cul noir » et j’en oublie… J’ai donc naturellement choisie de mettre une de ces viandes à l’honneur avec des côtes de veau de lait.. que j’ai acheté chez « Copains comme cochons » à Egletons (19) Une boucherie qui ne travaille qu’avec des producteurs locaux, dont « l’Arédienne » à Saint Yrieix le Déjalat qui est propriétaire de cette boucherie. Ils nous proposent des prix abordables, de la qualité et surtout un très bon accueil !!   Si vous êtes dans le coin ou de passage, je vous encourage à aller y faire un tour… Pour accompagner cette viande, j’ai choisi de faire une sauce avec un autre produit que j’ai découvert ici et dont on est vraiment fan, j’en ai toujours un pot au frigo.. c’est la moutarde violette de Brive. Une moutarde douce et épicée au moût de raisins… elle n’a pas besoin d’être cuisiné tant c’est une explosion de saveur en bouche. Elle enrichit bien des mets avec très peu d’ingrédients. Donc voici ma proposition Didier  : 3 ingrédients du Limousin… Du veau de lait et de la moutarde violette que j’ai associé à de la crème fraiche épaisse des Laiteries « Les fayes » bien sûr. Un plat super simple oui, mais qui n’a pas besoin de plus pour en faire un bon repas.. Accompagné de pommes de terre soufflés… Un vrai régal pour les papilles et j’ai un fan :  mon fils en a lécher la casserole .. lol !! et pour les épices… la moutarde a tout ce qu’il lui faut 😉

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Bouligou ou Boulaigou Limousin

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Le boulaigou (bouligou, boulegou ou encore balaigou) n’est rien d’autre qu’une crêpe très épaisse dont la saveur simple à régalé des générations de petits Limousins ! Son nom viendrait peut-être du fait que la ménagère à tout « boléguer » ensemble d’ailleurs dans le langage courant en limousin faire un bouligou ou boulégou c’est faire une bêtise, une erreur. La pâte est celle d’une crêpe classique (farine, lait, œuf), laissée quelque temps au repos pour qu’elle se détende et que s’y développent les arômes de la vanille, du rhum, d’une eau-de-vie locale et des fruits car on peut l’agrémenter avec des fruits de saison. Versée dans la poêle chaude beurrée, en une bonne épaisseur d‘environ 1 cm, la technique consiste à la soulever régulièrement pour laisser s’écouler en dessous de la pâte déjà prise celle encore liquide… puis, avec précaution, à l’aide d’une spatule, à la retourner pour cuire l’autre face. Trop lourde à faire sauter dans la poêle, cette crêpe roborative du goûter ou du dessert est un régal, saupoudrée de sucre comme nappée de confiture (de myrtilles, sur le plateau de Millevaches !) ou de miel des Monédières !  J’ai choisi de vous la présenter aux fruits en utilisant des Pommes du Limousin AOP… Une recette pour ma copinaute « Le blog de Cata » pour le défi   #CataCookingChallenge03. En mars, ont part en Afrique centrale, de l’ouest et Afrique australe et/ou de 2 régions de France (Limousin et Aquitaine). Ce mois-ci, j’ai fait le choix de rester dans ma région d’adoption, le Limousin 😉

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Tourtou à l’œuf poché, légumes et lard

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Les tourtous !! Vous connaissez ? J’ai découvert cette spécialité en arrivant en Corrèze. J’en suis vite devenue complétement fan !! Les tourtous remplaçaient le pain dans le bas Limousin et certaines régions de l’Auvergne et du Cantal. Ils sont aussi connus sous le nom de « galetous » dans le haut Limousin et « bourriols » dans le Cantal, « pompes », etc. Si, en Limousin, les galetous accompagnaient traditionnellement les plats en sauce comme le civet ou le ragoût, à notre époque, ils sont surtout servis à l’apéritif, tartinés de grattons (grillons persillés limousins), roulés et coupés en tronçons.J’adore ce goût très prononcé du Sarrazin . Et moi, à l’inverse des traditions (oui, je sais.. je suis du Sud !!), je  l’adore nappé de confiture de myrtilles !! Aujourd’hui, je ne vais pas vous donner la recette du tourtou, ce sera pour un prochain post car d’abord, il faut que je trouve une bonne âme corrézienne ou limousine qui me donne la recette originale. Il faut pas que je publie n’importe quoi, sous peine de me faire enguirlander 😉 Dans la composition de cette galette entrent de la farine de sarrasin, de froment et de la levure de boulanger. De l’eau y est rajoutée pour obtenir une pâte plus épaisse que la pâte à crêpes. Mais je sais aussi que les meilleurs tourtous se font avec un vieux levain… Grâce à une collègue de travail, je les achète dans une boulangerie où ils sont vraiment excellent, c’est ceux-ci que je vous propose aujourd’hui.. on peut aussi faire cette recette avec des galettes bretonnes 🙂

J’ai réalisé cette recette pour Compile moi un menu sur le thème « L’œuf dans tous ses états!« .. Un plat délicieux, complet où le jaune d’œuf coule sur les légumes et le tourtou, un vrai régal, un bon repas pour le soir.  Un défi qui a été crée par Seb du blog « Poivré Seb » que j’ai rejoins pour l’aider dans l’animation et la gestion quotidienne du jeu. Je vous invite à vous joindre à nous sur les prochains thèmes chaque 1er du mois. C’est dans la colonne de droite 😉

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Côtes de veau du Limousin, sauce châtaignes

Cotes de veau du limousin sauce aux chataignes une

Je participe au tour entre le marron et la châtaigne. Nouveau thème pour Miss cuisine. Je suis dans une région où il y a beaucoup de châtaigner, il suffit de se baisser pour les ramasser. L’année dernière, j’en avais ramassé quelques kilo. Je les avais nettoyé, fait cuire et congelé par paquet de 500 gr. Quand j’ai vu ce thème, j’ai de suite pensé à une côte de veau que mon mari et moi avions mangé en Corse, lors de notre voyage de noce et j’en avais gardé un souvenir inoubliable. En plus, en Limousin nous avons le veau élevé sous la mère qui est vraiment excellent, un peu onéreux mais une fois de temps en temps, on peut se faire un petit plaisir. Par contre, je dirais à mon boucher de me faire des côtes beaucoup moins grosses car j’avais l’impression d’avoir des côtes de boeuf. Il a fallu que je les coupe en deux et les dédouble.  Je vous laisse avec cette recette que j’ai cuisiné en fonction de mes lointains souvenirs. Simple, rapide et super bon.

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Pâté de pommes de terre et de viande du Limousin

Paté de pommes de terre et de viande du limousin une

Voici venu le temps des rires et des c… euh non, là on est dans Culino Versions !! c’est la faute de Cathy, tous ça, on retombe en enfance… elle nous a fait un petit thème, ce mois-ci, sur la Rentrée des classes avec côté pratique : une recette et théorie : une rédaction à l’appuie !!! En juin, elle nous fera passer le BAC !! 😆  Bon, allez je suis sérieuse. Nous devons réaliser une recette de notre région (d’origine ou actuelle) et parler de cette région. Je vous laisse déjà avec la recette et pour la rédaction, c’est plus bas.

Juste une parenthèse : J’ai eu le plaisir, début septembre de recevoir chez moi, Nathalie (du blog « La serviette sur la table par Signé-Déco ») et son mari Michel. Ils se trouvaient en vacance en Dordogne à une cinquantaine de km de chez nous. Nous avons pu organiser cette petite rencontre très sympa et avons passer de très bon (mais court) moments ensemble… (Promis Nath, on viendra dans Le Perche). Pour cette occasion, j’ai voulu leur faire goûter un plat régional et j’ai donc fait ce pâté. Il a été approuvé et validé plutôt deux fois qu’une !!

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