Aujourd’hui, c’est la fête nationale au Koweït. 18ème pays pour « Cuisiner pour la paix » dont je vous rappelle le principe dixit Sophie.
« Cuisiner pour la paix » est une main tendue vers les habitants des autres pays du monde comme un salut amical, il s’agit de faire une recette de chez eux le jour de leur fête nationale. Il n’y a pas d’autre considération que leur humanité dans ce geste. « 1 fête nationale = 1 plat de ce pays ».
Quand j’ai fait mon dessert de ce pays, il y a deux ans, j’avais aussi cuisiné ce plat. J’aime bien essayer de faire un repas complet ! Ce n’est pas toujours évident, des fois, j’associe deux ou trois pays sur un repas. Enfin, je fais ma tambouille et je collectionne les recettes en attente de publication ;)
Pour ce plat, j’étais très curieuse de goûter le « Freekeh« .
Le Freekeh (surnommé blé vert) est une céréale cultivée dans le sud du Liban. Sa récolte est effectuée à la main avant que les grains arrivent à maturité. Il est séché sur des pierres au soleil pendant 24 heures, puis griller sur des branches de plantes ce qui permet une combustion rapide. A ce stade, les fèves sont nettoyées à la main et soumises à un nouveau séchage au soleil. Ce processus lent et ancien donne au freekeh une saveur grillée et fumée qui rappelle celle de la noisette.
Au Maghreb, le Freekeh est utilisé pour les soupes traditionnelles, telle la chorba algérienne. Cette céréale a gagné en popularité grâce à sa richesse en fibres diététiques et à son faible index glycémique. J’ai bien sûr testé une chorba avec ce qu’il me restait de mon paquet et j’avoue que ça change complétement des pâtes qu’on met d’habitude. C’est bien plus savoureux et nourrissant.
Ce plat est très populaire au Koweït. Je vous le conseille vivement. J’ai trouvé cette céréale sur un site en ligne et les épices sont bien sûr de David Vanille :)
Le 27, je vous emmène en République Dominicaine pour le dernier pays du mois !