Cette semaine, mon fils ayant contracté la varicelle, nous avons ressorti une vieille recette qui me vient de mon arrière grand-mère : Le célèbre » Chichi Frégi de l’Estaque ».
C’est en 1907 qu’Alexis Guglielmi popularisa ce beignet à Toulon en lui donnant le nom de chichi fregi. En provençal, chìchi signifie « petit morceau » et fregi signifie « frit ». A l’origine, Il est possible que le nom ait été « chèchi » fregi, chèchi signifie « pois-chiche ». Il y a des écrits qui parle de farine de pois chiche.
Le chichi est très célèbre chez nous surtout à l’Estaque où subsiste encore quelques baraques qui les vendent.
Ce beignet peut-être parfumé à la fleur d’oranger ou à la vanille. Mais ici, je vous livre la recette que m’a apprise mon arrière grand-mère. Elle faisait ces beignets avec sa sœur et elles les vendaient sur un stand à la foire de Marseille dans les années 1920-1930. Elles avaient beaucoup de succès 🙂
Nous avons souvent passés de bons moments à les faire ensemble, elle m’apprenait à faire la pâte, à avoir la patience que la pâte pousse … puis à les former avant de les mettre à frire. Mémé me disait toujours, « le chichi n’a pas de forme !! Tu prends un morceau de pâte et tu le laisses « presque » tomber sur la table en un gros boudin ! On fait pas de « Chichi » 😀 «
Donc mon fils et moi, nous nous sommes lancés dans la préparation et je crois que c’est un bon remède pour les « Boutons »!! On a passé un bon moment à les faire.
Cet été 2023, le temps étant soit très frais, soit très chaud, nous avons profité d’une semaine de fraicheur pour les faire et ainsi remettre mon article à jour avec de nouvelles photos 🙂
Mon fils a beau avoir 17 ans et plus de varicelle, il s’est autant éclaté <3
(Recette publiée le 07/06/2011 – Photo et coût remis à jour le 10/09/2023)