Ce dimanche, je participe au tour au soleil de Miss Cuisine. Ce tour concerne les recettes de Provence Alpes Côte d’azur et étant une marseillaise de naissance, j’avais envie de partager avec vous une recette familiale, pleine de soleil et de chaleur. Un plat qui a bercé mon enfance. La Panisse marseillaise et les tomates à la provençale. La Panisse se déguste frite en apéro, en entrée ou en accompagnement d’un plat avec du jus. Le Panisso (panisse) est une bouillie faite de farine de pois chiche et de sel, légèrement aromatisé à l’huile d’olive, une bouillie qui se solidifie au frais. On la trouve habituellement sous forme de rouleau dont on découpe des tranches de 0.5 cm d’épaisseur. J’avais l’habitude de l’acheter toute faite à Marseille, mais depuis que je suis en Corrèze, je n’en trouve plus du tout. Ils connaissent pas ici. Cela fait 4 ans que je n’en avais plus mangé !! Quand j’ai trouvé de la farine de pois chiche (ingrédient indispensable et principal), j’ai décidé de la faire maison et pour ma première, je suis fière de moi. Elle a exactement le même goût, il n’y a que la texture qui est un peu plus souple que celle du commerce. Mais c’est un régal et je pense que je préfère même celle-ci. C’est également l’avis de ma mère qui elle aussi est une pure marseillaise !! Vous l’aurez compris, la panisse c’est tout le soleil du midi dans votre assiette. 🙂
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Navettes à la fleur d’oranger de Marseille
S’il est un biscuit que j’adore, c’est celui-ci. Il a déjà par lui même une belle histoire que vous pouvez consulter directement sur ce blog qui la raconte à merveille. Puis il est super bon et bien sûr, c’est ma région, mon chez moi « Marseille » !! La navette est bénie chaque année à l’Abbaye de St Victor le jour de la Chandeleur, Abbaye où mes parents se sont mariés et où j’ai été baptisé. Cela fait des années que j’essaie pleins de recettes diverses sans jamais réellement me rapprocher de la vrai. Un jour ma mère ce baladait sur mon blog et elle visitait également les blogs de mes copinautes quand d’un coup elle me dit : « Regarde cette recette des navettes, elles ont l’air de s’en rapprocher beaucoup, faudrait la tester »!! Je regarde ledit blog et je tombe sur Cathy « Kaderick en Kuizinn« .. Je n’ai pas été autrement étonné car Cathy et son mari sont aussi fan que moi de la cuisine de Provence. Allez hop, nous voici en binôme en cuisine… et voilà le résultat !! Vous voulez savoir… si elles sont sur mon blog, c’est que c’est gagné !! A une petite texture de différence, c’est THE navette !!
Soupe de poisson d’une marseillaise
« La soupe de poisson » de ma famille, la fameuse bouillabaisse. Et oui, encore.. une histoire de famille 😉 Je suis marseillaise, de parents marseillais, grand parents marseillais (d’un côté !! un grand-père, pécheur amateur sur sa barquette ) et un arrière grand-père Italien mais qui s’est installé à Marseille dans sa jeunesse. Il était sardinier… Autant, vous dire qu’avec cette lignée, (et la lignée remonte jusqu’en 1265, je fais aussi de la généalogie!!), à la maison, le poisson, la soupe et la bouillabaisse, c’était très très souvent. Donc voici ma recette, celle que ma mère a toujours faite, pleine de senteur et du soleil de Marseille.
Chichi Frégi de l’Estaque
Cette semaine, mon fils ayant contracté la varicelle, nous avons ressorti une vieille recette qui me vient de mon arrière grand-mère : Le célèbre » Chichi Frégi de l’Estaque ».
C’est en 1907 qu’Alexis Guglielmi popularisa ce beignet à Toulon en lui donnant le nom de chichi fregi. En provençal, chìchi signifie « petit morceau » et fregi signifie « frit ». A l’origine, Il est possible que le nom ait été « chèchi » fregi, chèchi signifie « pois-chiche ». Il y a des écrits qui parle de farine de pois chiche.
Le chichi est très célèbre chez nous surtout à l’Estaque où subsiste encore quelques baraques qui les vendent.
Ce beignet peut-être parfumé à la fleur d’oranger ou à la vanille. Mais ici, je vous livre la recette que m’a apprise mon arrière grand-mère. Elle faisait ces beignets avec sa sœur et elles les vendaient sur un stand à la foire de Marseille dans les années 1920-1930. Elles avaient beaucoup de succès 🙂
Nous avons souvent passés de bons moments à les faire ensemble, elle m’apprenait à faire la pâte, à avoir la patience que la pâte pousse … puis à les former avant de les mettre à frire. Mémé me disait toujours, « le chichi n’a pas de forme !! Tu prends un morceau de pâte et tu le laisses « presque » tomber sur la table en un gros boudin ! On fait pas de « Chichi » 😀 «
Donc mon fils et moi, nous nous sommes lancés dans la préparation et je crois que c’est un bon remède pour les « Boutons »!! On a passé un bon moment à les faire.
Cet été 2023, le temps étant soit très frais, soit très chaud, nous avons profité d’une semaine de fraicheur pour les faire et ainsi remettre mon article à jour avec de nouvelles photos 🙂
Mon fils a beau avoir 17 ans et plus de varicelle, il s’est autant éclaté <3
(Recette publiée le 07/06/2011 – Photo et coût remis à jour le 10/09/2023)