Catégorie : Régions

Vanille Kipferl de C. Felder

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Nous voici à 5 jours de Noël et dans vos cuisines, la valse des biscuits de Noël à du commencer depuis un moment… Malgré le manque de temps, j’essaie d’en faire 2 ou 3 sortes chaque année et je les conserve précieusement dans des boites que je planque !!! Cette recette, j’en ai fait une fois pour tester (ils n’ont pas duré 10 mn !!) et du coup, le lendemain, j’en ai refait 3 tournées que j’ai mis en boite mais sans l’enrobage.. je le ferais au dernier moment. Donc pour trouver l’idée des biscuits, je me tourne toujours vers Christophe Felder. Ces livres sont des mines d’or et je sais que je peux les faire les yeux fermés, on est toujours sûr de se régaler. Ces Kipferl, comment vous les décrire..  On pose la bouchée sur la langue, on ferme la bouche et ça fond littéralement puis le goût extraordinaire de la vanille de David vanille éclate en bouche !! et là .. On prend une deuxième bouchée, puis une troisième … bouchée après bouchée… l’assiette est vide !!!! 40 petits biscuits.. ça part vite, je vous le dit !! 

J’ai vite mis 7 morceaux dans une assiette près du sapin et sous la haute surveillance de Teddy 😀 pour la « Collation du Père Noël » et pour pouvoir les proposer à ma comparse Viviane « Quoi qu’on mange? » pour Compile moi un menu que nous animons ensemble chaque mois. Il reste encore 5 jours pour vous joindre à nous. C’est à droite dans la colonne 😉 

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Confit de canard – Cuisson 2h en cocotte

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En Corrèze, à partir de fin Novembre et ce jusqu’à mi-janvier, nous avons quasiment tous les week-end des foires au gras. Nous y allons une ou deux fois chaque année pour faire le plein de bons produits locaux à des prix très abordables, je rempli mon congel 😉 . Du coup, cela fait maintenant quelques années que je me suis lancée dans la confection de mon confit de canard !! Déjà, cela revient beaucoup moins cher car il y a de quoi rassasier les gros appétits sur une cuisse qui sont 3 fois plus grosses que celles en boite puis c’est bien meilleur. La chair est moelleuse, bien charnue. Je les accompagne de pommes de terre sarladaises (recette ICI)  et on se regale 🙂

Le confit de canard est traditionnellement en France originaire du Sud-ouest, terre où on élève des animaux se prêtant au confit : oies, canards, terres où le gavage était aussi traditionnel. La Gascogne est au cœur du confit de canard.

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Pommes de terre sarladaises au four

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Un accompagnement des plus savoureux. Des pommes de terre à  la fois croustillantes et fondantes, parfumées.. cuitent enrobées d’un peu de graisse de canard. Ces pommes de terre sarladaises sont une spécialité du Périgord, pas très loin de chez moi que j’adore faire quand il fait très froid dehors … à l’intérieur, ça sent bon, ça donne une atmosphère chaleureuse et accueillante !!  Cette fois, je les ai cuite au four et je trouve que c’est encore meilleur ! Beaucoup moins grasses, elles sont parfaites pour accompagner mon confit de canard maison, dont je vous livre la recette ICI. J’ai utilisé pour faire cuire les pommes de terre, la graisse de canard de mon confit mais on peut mettre la graisse de canard que l’on trouve en bocal dans les commerces. 

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Teurgoule à la fève Tonka d’Amazonie et compotée de fraises épicée

Teurgoule à la fève Tonka d’Amazonie slider

Il me restait 2 litres de lait entier qui arrivaient à date. Il fallait que je trouve une recette pour les utiliser, mais 2 l, c’est beaucoup. Et là, j’ai pensé à la Teurgoule 🙂  C’est un riz au lait, spécialité de Normandie que je vous ai déjà présenté ICI en version classique qui se parfume à la cannelle ou à la vanille selon les foyers normands. Pour cette fois, j’ai eu envie de sortir de la tradition complétement (les puristes passé votre chemin 😉  ) J’ai récemment accepté un partenariat avec David Vanille.  Après avoir lu sa proposition, j’ai été me balader longuement sur son blog et la façon dont il parle de ses épices, l’engouement que l’on ressent pour sa vanille a réussi à me convaincre pour me lancer dans l’aventure 🙂 Les prix sont vraiment corrects et la qualité des produits est là ! Bon, pour l’instant je vous parle de deux épices que j’ai utilisées ici, mais vous aurez mon avis sur toutes au fil des recettes. Donc cette fameuse Teurgoule, je l’ai parfumé avec de fève Tonka d’Amazonie. J’ai d’abord voulu la tester et la comparer avec celle que j’avais acheté dans le commerce. J’ai séparé mon fromage blanc dans deux bols et saupoudré d’un peu de tonka d’Amazonie pour un et un peu de celle du commerce pour l’autre. Celle du commerce a un très bon goût d’amande avec en arrière plan, un léger goût de vanille. Les parfums sont là, mais très léger. Celle d’Amazonie a les mêmes goûts mais beaucoup plus puissant, on sent bien l’amande, puis de suite après la vanille avec un arrière goût caramélisé. Il n’y a pas photo, celle d’Amazonie est vraiment excellente. Pour aller plus loin, j’ai fait goûter à l’aveuglette à mes zhoms. Et là, pareil. Ils ont bien trouvé que le goût était beaucoup plus profond et durable en bouche. Pour un comparatif de prix, celle du commerce : 10 gr à 7.50€ et celle de David : 10 gr à 4.90€ .. Cette teurgoule, j’ai eu envie de l’accompagner d’une compotée de fraises que j’ai parfumé avec 2 pincées du mélange « 5 épices traditionnelles » que j’ai eu dans mon colis. Cette épice apporte une très belle note aux fraises et se marie à la perfection avec la teurgoule. La touche de gingembre que David a privilégié dans son mélange  à la place du Poivre de Sichuan apporte aux fraises du peps et une note de fraîcheur.  Je vous laisse juge avec la recette 😉 

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Flognarde aux abricots et amandes

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Cela fait quelques mois que je n’ai plus participé à la Foodista Challenge mais pour la 53ème édition, je n’ai pas pu résister à l’appel de l’abricot lancé par Michelle du blog « Plaisir de la maison« .

La saison étant courte, j’essaie toujours de réaliser une flognarde, une tarte et une glace chaque année.

Et aujourd’hui, je vous présente la flognarde aux abricots et amandes. Je me suis inspirée de la recette d’Ilhem « Les délices de Kenza« , merci 🙂 .  

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Péla des Aravis

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Cette recette est un très bon souvenir de ma jeunesse. Pendant quelques années, nous avions pris l’habitude avec des amis de se retrouver un samedi soir par mois pour se faire des parties endiablées de Risk (mon jeu de société préféré) qui pouvait nous tenir éveillé jusqu’à l’aube. 

Pendant cette soirée, on se cuisinait toujours une « Péla« . Chacun menait à tour de rôle des ingrédients, c’était devenu une sacré tradition que ce soit l’hiver, comme l’été !! Pour la petite histoire, en Haute-Savoie, on prépare depuis longtemps la péla des Aravis, à base de pommes de terre, oignons, lardons et reblochon.

Ce plat paysan et rustique se prépare dans une poêle à manche très long que l’on nomme péla (la pelle) et on le fait cuire dans l’âtre de la cheminée. Je ne l’ai jamais publié et pourtant, je  fais ce plat unique depuis plus de 30 ans assez régulièrement !! 

Je l’ai pris en photo, il y a quelques mois pour le challenge de « Nos régions ont du goût » et j’attendais patiemment que la région arrive enfin pour vous le présenter. Pommes de terre, reblochon… Ça fond, ça coule …

Une recette simple, que 4 ingrédients pour se régaler !!  En rédigeant ma recette, j’ai eu envie de la refaire encore et vu le temps, je peux vous assurer qu’on a pris plaisir à la déguster. 🙂

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La pachade Auvergnate

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Ce mois-ci, « Nos régions ont du goût », nous emmène en Auvergne. J’ai cherché pendant un petit moment sur le net car je voulais une recette vraiment authentique. Je suis tombée sur celle-ci. La pachade est une crêpe épaisse, d’ailleurs la texture de la pâte est un peu plus épaisse que la pâte classique que l’on connait. J’ai préparé la version salée qui se compose uniquement de produit du terroir. Comme je n’habite pas loin de l’Auvergne, j’ai pu trouvé facilement un bon jambon blanc d’Auvergne et j’ai choisi un Cantal Entre-deux. Elle peut-être aussi garnie avec des pommes de terre (cuites), des lardons ou avec un bon St Nectaire fermier. La pachade était un des éléments principaux de l’alimentation dans les campagnes d’Auvergne. Elle était servie le matin au petit déjeuner après la soupe au lard et avant le fromage. En été, lorsque les hommes restaient travailler aux champs toute la journée, on leur apportait vers 17h00 une collation composée de pachades, de salade, de lard, de fromage et de pain. Le lendemain, j’en ai parlé à deux de mes collègues de travail qui sont originaires du Puy de Dôme, et elles m’ont donné la version sucrée qu’elles font le plus souvent. La même préparation mais à la place du sel et poivre, on ajoute un peu de sucre et en garniture, des cerises et myrtilles… Vivement que les cerises pointent le bout de leur nez !!! 😀 Un plat à servir accompagné d’une belle salade, nous avons vraiment aimé le fromage qui parfume l’interieur de la pâte. ‘est moelleux, gouteux et bien consistant !! 😉

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Flognarde aux pommes

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La flognarde est un dessert que j’ai découvert en m’installant dans le Limousin. Quand j’étais dans les Bouches du Rhône, je cuisinais souvent des clafoutis mais pas qu’aux cerises et je faisais la « grossière » erreur de les nommer ainsi. J’ai donc apris en Corrèze que le clafoutis ce n’est qu’aux cerises et tout le reste, ce sont des flognardes ! 😀 Donc, la flognarde aux pommes est un dessert que je fais souvent mais que je n’avais pas encore publié. En m’inscrivant à “Test de recettes entre blogueurs” sur la page de Sonia pour le mois anniversaire d’avril, j’ai trouvé chez Annick « L’art d’accompagner les restes » cette recette et ça m’a donné envie moi aussi de terminer mes pommes avec ce bon dessert. Sa recette est quasiment identique à la mienne et elle est tout aussi délicieuse … un dessert qui se mange bien frais à la fin d’un repas ou pour un bon goûter, j’aime beaucoup varier les fruits selon les saisons.  C’est avec un peu de retard que je te souhaite un bon anniversaire Annick 🙂

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Poulet Gaston Gérard

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Cette fois-ci, je ne serais pas à la traîne pour publier ma recette pour le challenge de mon amie Marie « Nos régions ont du goût ». Je me fais presque un poisson d’avril à moi tout seule !! 😉  Ce mois-ci, on part à la découverte de la cuisine de Bourgogne. J’ai déjà repéré quelques recettes et celle-ci m’a fait craqué de suite. Si vous commencez à me connaitre, vous saurez pourquoi 😉  Il y en a certaines qui diront « ça coule.. le fromage » !! Et oui, une recette de poulet très très parfumée. Je suis vraiment tombée sous le charme de ces saveurs. Une sauce hyper onctueuse, un poulet bien parfumée au vin blanc de Bourgogne, l’association comté/moutarde/vin blanc est divine en bouche… Je vous invite vraiment à le réaliser car en plus, il demande peu de préparation. 

Pour la petite histoire, cette recette fut réalisée en 1930 pour Curnonsky (critique gastronomique illustre) par l’épouse du maire de la ville de Dijon, Madame Gaston Gérard. Alors qu’elle prépare un poulet à sa façon, à leur domicile de la rue du Petit-Potet à Dijon, un incident en cuisine manque de compromettre le repas et la réputation de bonne cuisinière de l’hôtesse. Elle échappe un pot de paprika dans la cocotte de sa préparation. Pour tenter de corriger l’incident, elle ajoute du vin blanc de Bourgogne, de la crème fraîche et du comté râpé. La recette plait à leur hôte et critique gastronomique illustre, qui félicite la maîtresse de maison pour cette recette qu’il trouve fort à son goût et qui la baptise du nom de son hôte. Depuis, elle est devenue une recette classique de la gastronomie bourguignonne.

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Morbiflette

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De retour à mes fourneaux pour une recette qui nous vient de la région Franche-Comtoise. Ce mois-ci, le challenge de Marie « L’alchimie des mets » nous fait visiter cette belle région où la table est bonne ! Et avec cette recette, nous les grands amateurs de fromage, on ne va pas dire le contraire. Je pense que le titre parle de lui-même.. du Morbier, des pommes de terre, des lardons et pour encore plus de plaisir, une saucisse de Morteau 🙂 Je vous laisse avec la recette, je l’ai faite ce midi et ça nous a bien réchauffé car dehors, on a eu droit à de belles averses de grêles. 

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La cotriade

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La cotriade est une spécialité du sud du Finistère, à la limite du Morbihan (petit port de Brigneau). Elle est aux Bretons ce que la bouillabaisse est aux Méridionaux : un plat traditionnel et populaire élaboré avec les espèces locales de poissons. La cotriade est une soupe de poisson que l’on déguste accompagné des pommes de terre, divers poissons et crustacés. C’est une de mes responsables à mon travail qui chaque année part en vacance en Bretagne et à chacun de ses retours, elle me parle de la cotriade. Après m’avoir donné sa recette (qui attention n’est pas la vraie car la soupe est déjà toute prête!) et le site pour acheter la fameuse soupe (je vous mettrais le lien en bas de la recette, c’est non sponsorisé, juste pour information), je n’ai pas hésité longtemps pour la faire. Verdict ? … Merci Mylène pour cette belle découverte 😀 C’est bon, c’est très bon !! La soupe est bien goûteuse et l’accompagnement se marie à merveille avec. Nous l’avons dégusté à la façon marseillaise, soupe et accompagnement ensemble !! … Il est dit qu’en Bretagne, on boit la soupe en premier et ensuite, on mange le reste avec un filet d’huile d’olive et de vinaigre. Cette cotriade version Express, je la propose pour Compile moi un Menu, le jeu que je co-anime avec Chantal « La cuisine de Blanche« . Ce mois-ci, nous avons à nos côtés ma copine de longue date sur la blogosphère culinaire, Béatrice de « Popote et nature » qui nous propose comme thème « A chacun sa soupe !« . Si vous voulez nous proposer la votre, il vous suffit de cliquer sur le logo du thème dans la colonne de droite 😉 

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Tourte de la marquise de Pompadour

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Voici une recette peu connu mais très populaire par ici (en Corrèze). Je me suis souvenue que des amis nous avaient donné la recette de cette fameuse tourte, il y a plus de 17 ans, bien avant que l’on songe à venir s’installer ici.

Dans le Limousin, le pâté de pommes de terre ou de viande est une recette assez courante. Donc, je vous emmène dans un lieu où mon mari et moi avions pris l’habitude de venir en vacance chaque année, c’était notre petit nid d’amour, de dépaysement, notre tranquillité loin de la foule …  Le pays de Pompadour et plus précisément à Arnac – Pompadour,  très beau village de Corrèze, célèbre pour son château de Pompadour et ses haras nationaux. On peut y déguster cette tourte qui est en fait la cousine très proche du pâté de pommes de terre mais je dirais version de luxe !!!   

Il y a des versions différentes, plus allégées (j’ai trouvé sur le net des recettes sans cèpes ou sans gésiers). Mais cette recette fait partie du patrimoine de nos amis et donc, je voulais la faire telle qu’ils nous l’avaient écrite. J’ai toujours repoussé sa réalisation à cause de son coût assez élevé. Quand je vous dis « version de luxe », c’est que les ingrédients sont assez onéreux. Mais j’ai trouvé la parade pour ne pas me ruiner sur le mois où je comptais la cuisiner, c’est-à-dire en décembre. En Septembre, j’ai acheté les cuisses de canard confits et j’ai congelé les cèpes que mon amie m’avait porté. En octobre, j’ai acheté les gésiers confits et en Novembre, le bloc de foie gras. Comme ce sont des conserves, pas de soucis de péremption !!

En décembre, pour Noël, j’ai pu faire ma tourte tranquillement. Une tourte qui ne se mange pas mais se savoure… Chaque bouchée est un pur bonheur en bouche ! Les pommes de terre sont fondantes, le foie gras est juste coulant comme il faut, les cèpes apportent un goût divin, le canard confit et les gésiers, la pâte croustillante… Tout ces ingrédients ensembles font que cette tourte est vraiment unique !  Je l’ai servi pour Noël, un très bon repas bien copieux qui change de nos traditionnelles dindes et chapon ! ça vous tente ? Allez, on passe en cuisine !

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Broyé du Poitou

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Je vous souhaite à toutes et tous une excellent année. Prenons les petits plaisirs qui se trouvent sur notre route et ne nous retournons pas sur le côté obscur qui nous fait des embûches 😉

Pour ma première publication de l’année, je vous emmène en Poitou Charentes pour le challenge « Nos régions ont du goût » de Marie « L’alchimie des mets ». Je savais ce que je voulais faire, je n’ai pas cherché pendant des heures comme je fais d’habitude. Le fameux broyé !! Bon, ce ne sera pas le seul de cette édition, je crois bien… car j’ai déjà vu celui de Marie. Mais ce n’est pas grave, ce biscuit est un pur régal. A ne pas manger en Janvier, si on veux éliminer tous les excès des fêtes .. mais vous pouvez vous laisser tenter pour plus tard. Un biscuit, qui je le rappelle se coupe à la main et non au couteau comme moi !!! (comme dit mon mari, il n’y a que toi pour faire des couillonnades pareilles !) en fait, il faut lui donner un coup de poing au milieu et le casser en petits morceaux … d’où son nom. Il fera le bonheur de tout le monde pour une pause café ou autres…..

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Pumpernickel de C. Felder

Pumpernickel de C. Felder presentation

Les fêtes de Noël arrivent à grand pas et avec elles, l’envie de réaliser pleins de petits biscuits, des bredeles, biscuits d’Avent. Et ça tombe bien car c’est la région que Marie « L’alchimie des mets » nous demande de visiter pour lui ramener tout plein de spécialité. J’ai été cherché dans ma bibliothèque culinaire (oui, oui.. j’ai un meuble-étagère exclusivement pour mes bouquins 😀 ) le livre « Les gâteaux de l’Avent » de Christophe Felder. Ben oui, quoi de plus normal que de mettre à l’honneur les alsaciens 😉  C’est un livre tiré de la collection « Leçon de pâtisserie » le N°1,  une petite merveille en 30 leçons. J’ai eu le plaisir de rencontrer le Chef lors de la Foire aux livres de Brive il y a presque 15 jours. Ce fût un très bon moment d’échanges, un chef chaleureux, généreux à l’image de ses pâtisseries qui nous régalent tant et nous avons même évoqué ce livre. Aujourd’hui, j’ai choisi de vous présenter la leçon N°17 et de réaliser ses Pumpernickel. Ils ressemblent beaucoup aux croquants de Provence que j’adore mais avec cette touche de cannelle qui caractérise tant l’Alsace et moins dur. Des biscuits délicieux, un goût de cannelle à la juste dose… J’ai remplacé 50 gr d’amandes par des noisettes car j’adore ça… Une fois ces petits biscuits tranchés et refroidis, je les ai stocké dans une boite en fer.. Pour une fois, je peux vous dire que j’ai pu les garder 9 jours et ils étaient toujours aussi bon. Comment j’ai fait ? Je les ai cuisiné un jour où mes zhoms étaient pas là.. hop, dans la boite et ni vu ni connu … Enfin pendant les 8 premiers jours j’en prenais un chaque matin avec mon café mais ensuite le pot aux roses à été découvert… et je vous épargne les noms d’oiseaux qui ont sifflés mélodieusement dans mes oreilles !! 😀

Merci M. Felder pour vos recettes, c’est toujours un vrai plaisir de pâtisser en votre compagnie 😉 

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Tartelettes aux amandes et pralines roses

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La tarte aux pralines roses est une spécialité lyonnaise que je vois circuler sur le net depuis des années. Je n’ai jamais tenté de la faire car, en lisant tous les commentaires, beaucoup de personnes s’accordent à dire que c’est très sucré. Et malgré les apparences ;) .. Je ne suis pas du tout un bec à miel. J’aime les pâtisseries, mais vraiment peu sucré au grand dam de mon homme. Pour Octobre Rose, le thème que nous vous proposons chaque année sur Compile moi un menu avec Chantal et Gabrielle, je voulais faire une dernière recette. Je suis partie sur la base d’une pâte sucrée et pour la garniture, j’ai vu quelques recettes où on rajoutait des amandes avec les pralines roses, mais pas de sucre, car l’apport était largement suffisant. Je me suis donc lancée dans cette préparation, en version tartelettes et ce fut un vrai succès. Sucré, mais pas outrageusement… Pour moi un chouia encore de trop, mais là, je ne peux pas en enlever plus ;) Par contre, le fait de rajouter des amandes torréfiées renforce la saveur des pralines roses et ça, j’ai adoré. 

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