Catégorie : Salé

Carpaccio de bœuf au parmesan de Venise

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Le carpaccio est aux beaux jours ce que la raclette est à l’hiver : une évidence !!! Pour représenter l’Italie, j’ai cherché un plat qui ne soit pas des pâtes et le carpaccio s’est imposé comme une évidence ;) À la maison, nous mangeons 1 fois par semaine de la viande rouge. L’été, on aime beaucoup se régaler avec une bonne assiette de carpaccio. Je prends toujours ma viande chez mon boucher spécialisé en viande locale du Limousin, bien sûr. Il me conseille toujours sur le morceau le plus tendre et savoureux qui se découpe à la fourchette, la tende de bœuf. 

Un morceau pas très onéreux, mais bien meilleur cru qu’un filet de bœuf. Le carpaccio peut s’accommoder de bien des façons selon les familles et je vous propose ma recette, celle que j’aime faire. Elle est simple. Il vous faut une très bonne huile d’olive, j’utilise toujours celle qui vient de la Fare les Oliviers dans le Sud, un bon citron, des baies roses qui apportent du goût, de la fleur de sel de Camargue bien sûr et du poivre mandarine. Sans oublier le parmesan !! Râpé ou en copeaux, on se le rajoute dans l’assiette à volonté. Mais connaissez-vous l’histoire du carpaccio ?

Le carpaccio est né en Italie, en 1950. Plus précisément dans les cuisines du Harry’s Bar, un établissement huppé de la cité des Doges, dont le chef Giuseppe Cipriani est reconnu pour sa cuisine. Le restaurant est spécialisé dans les grillades. Un jour, une comtesse arrive pour déjeuner : Amalia Nani Moncenigo. Son médecin de l’époque lui a fortement déconseillé de manger de la viande cuite et imposé de la déguster crue. La cliente demande donc au serveur un plat, mais de viande crue. À l’époque, les Tartares ne sont pas très répandus, mais cette demande spécifique va inspirer le chef.

Il décide de découper très finement des tranches de bœuf, tout en préparant un assaisonnement, à l’époque proche de la mayonnaise. Il faut ensuite trouver un nom à sa création. Alors Giuseppe Cipriani se souvient d’une exposition de Vittore Carpaccio, un peintre du 17e siècle, visitée quelques jours auparavant. L’artiste est connu pour ses rouges flamboyants. Inspiré par la couleur de la viande crue, il nomme son plat Carpaccio. 

Le nom est ensuite entré dans le langage courant pour désigner une préparation crue, finement découpée et assaisonnée. Il existe désormais des carpaccios de poissons ou encore de fruits. Attention à ne pas le confondre avec le ceviche, plat d’Amérique du Sud, où les produits sont découpés en cube et assaisonnés de manière différente ou encore avec le sashimi, les tranches de poisson découpées comme au Japon… 

Je propose cette recette à Cmum que je co-anime avec Viviane « Quoi qu’on mange? ». Ce mois-ci, Zika du blog La cuisine bônoise de Zika, nous a fait le plaisir d’accepter le rôle de marraine. Elle nous propose de lui cuisiner des plats d’été, simples, rapides et légers ! Pour « La cuisine de l’été« , je crois que ce carpaccio est parfait 🙂

On se retrouve le 4 au royaume de Tonga. 

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Serdakh – Azerbaïdjan

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En ce 28 mai, ce sont 3 pays que nous fêtons. Je commence par l’Azerbaïdjan avec ce délicieux Serdakh. C’est un mijoté de tomates et d’aubergines qui nous a fait penser à la ratatouille, mais de loin quand même, car les saveurs ne sont pas comparables. 

La principale caractéristique de ce plat, c’est la cuisson des légumes dans le beurre clarifié. Ne faites surtout pas l’impasse en mettant de l’huile d’olive à la place, le plat n’aura absolument pas le même goût et là, on se retrouve avec une ratatouille. Le beurre clarifié apporte un goût extra aux légumes. 

Lorsque l’on fait dorer les morceaux d’ail, on sent cette bonne odeur de beurre et d’ail et ça parfume tous les autres légumes. On a aimé ce plat et je le referais volontiers, c’est un de mes petits coups de cœur de ce tour :)

On peut le manger chaud, tiède au même froid, simplement avec du bon pain. On peut en faire un accompagnement d’une viande ou volaille et lui ajouter un féculent. Pour ma part, il me restait un peu de graines de couscous de la veille que j’ai servi avec et j’ai fait cuire des merguez et chipolatas. Un plat bien complet et très parfumé. 

On se retrouve aux Bermudes dans peu de temps :)

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Khinkali Géorgien

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En tout début d’année, Marion du super blog « Marmotte… cuisine dilettante » a publié cette recette de Khinkali, de gros raviolis de Géorgie. Je suis son blog, du moins ses deux blogs depuis pas mal de temps, j’aime beaucoup sa cuisine. Quand j’ai vu cette spécialité géorgienne, je me suis dit qu’il fallait que je les fasse, même si j’avais déjà fait une autre recette pour la Géorgie que je devais poster aujourd’hui, mais ces gros raviolis m’ont vraiment fait de l’œil. Donc, c’est ces derniers que je vais vous présenter pour leur fête nationale en compagnie de Sophie pour « Cuisiner pour la paix », l’autre sera pour une autre fois !! :D

Après avoir lu attentivement l’article de Marion et regardé les vidéos qu’elle nous propose, je me suis lancée dans l’aventure en mobilisant l’aide de mon mari, à deux, ça va bien plus vite 🙂 . J’ai suivi la recette, j’ai ajouté quelques ingrédients en plus dans la farce selon les vidéos et j’ai choisi la cuisson au four. Marion les a faits en trois cuissons différentes,  je vous invite à aller voir son article ICI

Là où il faut vraiment prendre le coup, c’est le pliage. C’est à l’air simple, mais … pas si simple finalement !!! Je crois que pour bien les réussir, il faut étaler la pâte pas trop fine, car elle se déchire au pliage, les faire un peu gros pour avoir plus de pâte à manipuler pour faire les plies (un diamètre de 15 à 18 cm). 

En principe, il faut plier 18 fois. Le seul que j’ai réussi à faire à la perfection, c’est le dernier !! lol .. Le plus gros qu’on voir sur la photo. Les autres ne sont pas très très réussis, mais l’essentiel, c’est que ce soit bon. C’est aussi pour ça que je n’ai pas tenté la cuisson à l’eau, car ma pâte avait percé sur certains et j’ai eu peur que la farce parte dans l’eau. 

Ces khinkali sont vraiment délicieux accompagné de la sauce aux champignons. J’ai aussi ajouté une sauce à la menthe toute simple, c’était parfait :) La prochaine, je teste la cuisson à l’eau, je l’ai servirai uniquement avec du poivre et ensuite celle à la friteuse. Je ferais plus de pâte pour les étaler sur plus d’épaissseur et faire des raviolis plus gros. Cela fera l’objet d’un autre article. Merci Marion pour la grosse inspiration que tu m’as donnée ;)

Je vous retrouve le 28 mai pour les 3 derniers pays du mois. On ira en Azerbaïdjan, aux Bermudes et en Ethiopie. 

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Fattoush – Jordanie

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Pour la fête nationale de Jordanie avec « Cuisiner pour la paix », je vous propose encore une salade !! Le fattoush (ou fattouche, ou fatoush, ou même ” فتوش  ” en arabe) est une salade composée avec des légumes, une bonne salade romaine ou de laitue … (j’ai utilisé une scarole que j’avais!) et une bonne vinaigrette. C’est cette dernière qui fait toute la différence.

Elle est composée de citron, sumac, menthe, persil, ail, huile d’olive, certain y ajoute un peu de mélasse de grenade (ce que j’ai fait). Avec tous ces ingrédients un obtient un assaisonnement proche de la perfection !!! 😀 C’est un vrai plaisir pour les papilles et les pupilles aussi car je trouve l’assiette très jolie. 

C’est une salade de crudités qui fait partie du mezzé levantin. Liban, Syrie, Jordanie, et même Egypte, on la trouve partout au Levant. Beaucoup de pays se disputent la paternité de cette bonne salade comme beaucoup de recettes qui passent les frontière. On ne va pas lui octroyer un pays plus qu’un autre, tout ce que je sais, c’est qu’elle est très populaire en Jordanie.

Une salade qui m’a fait pensé à la Fatta avec le pain croustillant tout comme la panzanella, sauf qu’ici, on utilise du pain pita. Nous avons beaucoup apprécié sa fraicheur et surtout sa vinaigrette qui nous a transporté aux portes de l’orient. 

Je propose cette 5ème et dernière salade à CMUM pour Viviane « Quoi qu’on mange?«  et  Alicia du « Bal des saveurs », pour le thème « Compose moi ta salade ! ». 

Je vous retrouve demain le 26, ce sera pour la Géorgie. 

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Fata, la panzanella érythréenne

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Quand je fais des recherches pour trouver des recettes de différents pays, je commence toujours par Pinterest. C’est vraiment le réseau où on en trouve le plus. Mais souvent, les liens sont morts ou on n’a pas d’explications ; juste une photo, un titre. Dans ce cas, je fais une recherche de la photo sur Google Lens ou qu’avec le titre sur Google. 

C’est comme ça, que de fil en aiguille, je suis tombée sur le blog de « Piment Oiseau » qui nous en apprend beaucoup plus sur cette salade. J’étais intriguée par la « Panzanella » car je sais que c’est typiquement Italien !! Et je ne comprenais pas comment cette salade pouvait se retrouver en Erythrée.

Mais ouiii .. il faut toujours aller chercher les sources et commencer par les colonisations des pays. Il reste toujours des traces de recettes de ces pays.. Effectivement : l’Érythrée italienne ou colonie érythréenne a été la première colonie italienne en Afrique. La présence italienne en Érythrée débute en 1869. En 1936, après l’invasion de l’Éthiopie, la colonie est intégrée à l’Afrique orientale italienne. 

Au fil du temps, les Érythréens se sont approprié cette salade, la tomate crue devient en partie une sauce bien épaisse et elle est assaisonnée avec le Berberé qui est une préparation d’épices et d’aromates utilisée en Éthiopie et en Érythrée. On y trouve entre autre du piment séché, de l’ail, du gingembre, de l’oignon rouge, de la graine de rue, de la cardamome, du clou de girofle ou de la cannelle. Chaque famille à sa recette mais la base principale est que ce Berberé doit surtout être piquant ! Je vous conseille de bien le doser :) . On en trouve facilement sur le net ou on peut le faire maison avec les différentes épices.

J’ai beaucoup aimé le contraste dans cette salade entre la sauce de tomate chaude, bien épaisse et très parfumé et la fraicheur des tomates crues avec le yaourt pour adoucir le tout. Le pain qui est bien mou sous la tomate avec celui du dessus plus croustillant. C’est une salade surprenante en texture et en saveur mais excellente ! 

Comme vous l’avez compris, aujourd’hui c’est leur fête nationale et je propose donc cette belle salade à « Cuisiner pour la paix » ainsi qu’à  Viviane « Quoi qu’on mange?«  et  Alicia du « Bal des saveurs ». Voici ma quatrième salade du monde pour « Compose moi ta salade ! ». 

A demain, le 25  en Jordanie !!

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Salade sucrée d’avocat, tomate et maïs

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Aujourd’hui, nous avons deux fêtes nationales ! Le Cameroun et le Timor Oriental. Pour ces deux pays, j’ai décidé de faire deux salades, une salée/sucrée et une sucrée/sucrée … quoi que !!!  🙂

La salade d’avocats au lait concentré sucré est l’une des recettes les plus consommées des cafés camerounais. Lors de mes recherches, je suis souvent tombée dessus et j’avoue qu’elle a vraiment titillé ma curiosité. J’adore le salé/sucré et j’ai remarqué que cette salade était composée d’ingrédients classiques, d’une vinaigrette des plus basique, mais avec la touche en plus du lait concentré sucré. 

J’ai vu plusieurs versions sur pas mal de sites et blogs. Avec simplement tomates et avocats, la plus courante. D’autres rajoutent des oignons et quelques-uns du maïs. Du coup, j’ai décidé de la faire complète en me basant sur cette recette de chez « Africa food« . 

J’ai utilisé de bonnes tomates de saison « cœur de bœuf« , des avocats mûrs à point. On met tout dans un saladier et au frais, ensuite lorsque l’on sert chaque convive, ceux-ci dosent le lait concentré sucré. Au début, mes hommes m’ont regardé bizarrement et on attendu que je finisse les photos de mon assiette. Puis ils ont décidé de goûter dans mon assiette .. et .. ils se sont jetés sur le tube de lait, car c’est super bon en fait !!! lol

Nous avons beaucoup aimé ce contraste salé/sucré, je vous recommande si vous aimez de bien poivrer, car ça apporte pas mal de peps avec le lait. À vous de tenter l’aventure ou pas ?? Nous, on l’a déjà refaite une fois :)

Ce mois-ci avec Viviane « Quoi qu’on mange?« , nous accueillons une nouvelle marraine chez Cmum. Alicia du « Bal des saveurs » nous a contacté pour nous proposer son joli thème bien de saison. C’est avec plaisir que je lui propose ma deuxième salade du monde pour « Compose moi ta salade ! ». 

Je vous retrouve dans peu de temps au Timor Oriental pour le dessert. 

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Fiskesuppe, soupe de poisson norvégienne

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On se retrouve aujourd’hui en Norvège pour leur fête nationale avec Cuisiner pour la paix. Cela faisait un moment que je voyais tourner sur le net des recettes des soupes de poissons de ces pays scandinaves. 

En bonne Marseillaise, il n’y a qu’une seule soupe de poisson pour moi !!! Mdr .. oui, je suis chauvine et je l’assume !!

Finalement, je me suis laissé tenter quand j’ai visité le blog de Marie-Ange Ostré. Elle m’a littéralement fait voyager. D’ailleurs, je l’en remercie beaucoup, car cette soupe de poisson est vraiment excellente ! Je peux la placer un soupçon en dessous de MA soupe de Marseillaise 🙂

J’ai quand même un peu cherché sur le net si je trouvais d’autres recettes, car c’est vrai que j’essaie de me rapprocher le plus pour ce tour du monde, des recettes traditionnelles pour chaque pays.

J’ai lu par-ci par-là que certains rajoutaient des crevettes, que le vin blanc n’était pas traditionnel par contre que c’était du vinaigre à la place. Je vous livre la recette de ce blog sans vin (que d’ailleurs, elle met facultatif,) mais avec des crevettes (un petit clin d’œil à Peko Peko), le vinaigre et le sucre . Pour le reste, rien ne change !

On se retrouve le 20 mai pour deux pays, le Cameroun et le Timor Oriental 🙂

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Salade patates douces rôties, mayo passion-vanille

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Je profite de cette publication pour vous souhaiter à toutes et tous un excellent 1er mai. Qu’il soit placé sous le signe des petites clochettes pour vous porter chance 🙂

Aujourd’hui, c’est aussi la fête nationale des Îles Marshall. Il y a deux ans, je vous avais proposé une délicieuse tarte aux noix de macadamia, une spécialité de ces îles. Pour finir mon paquet de noix, j’avais aussi fait ce jour-là, cette magnifique salade avec son assaisonnement très original et exotique. Nous l’avons vraiment adoré et pour tout vous dire, la salade est pour 4 personnes, on l’a mangé à 3 et c’était juste … 😀 Merci à Sophie « La tendresse en cuisine » chez qui j’avais pris cette belle recette. 

Pour la mayonnaise, il vaut mieux la faire maison comme ici. C’est rapide, mais si vous préférez l’acheter, prenez-en une de bonne qualité. Je me suis également servie de l’extrait de vanille que j’ai fait maison avec quelques gousses de vanille de David Vanille !

Ce mois-ci avec Viviane « Quoi qu’on mange?« , nous accueillons une nouvelle marraine chez Cmum. Alicia du « Bal des saveurs » nous a contacté pour nous proposer son joli thème bien de saison. C’est avec plaisir que je lui propose ma belle salade pour « Compose moi ta salade ! ». 

On se retrouve en Pologne le 3 ? 

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Nougbagba, sauce tomate togolaise

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39ème et dernier pays de ce mois d’avril pour « Cuisiner pour la paix », soit environ 20% du tour du monde culinaire fait !! 

Je vous emmène au Togo pour déguster une sauce tomate délicieuse. Elle est très simple et au Togo, elle accompagne le colico (igname frit) ou djété toto (patates douces frites), ablo (pain de farine de maïs cuit vapeur). Aussi du riz ou des pâtes comme j’ai fait cette fois. 

Sa particularité, c’est que l’on se sert de la pâte d’ail et de la pâte de gingembre (que je vous ai partagé il y a quelques jours ICI) pour la parfumer ainsi qu’un peu de piment. Mais attention, surtout pas de poivre. En choisissant cette recette sur le blog Togolicious, j’ai vu sur le net d’autres versions de ce Nougbagba où il est dit que c’est une friture de tomates. J’ai mis de côté les recettes pour tester plus tard.

En attendant, celle-ci est simple, rapide, très parfumée et elle accompagne à merveille un simple plat de pâtes. 

Je vous retrouve le 1er mai dans les îles Marshall. Ce mois de Mai aura droit à 13 recettes de pays qui fêtent leur fête nationale. 

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Boulettes de bœuf aux fèves et citron

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Nous nous retrouvons pour célébrer deux pays ce jour. On commence par l’Israël. La date change chaque année se situant entre avril et mai, selon un calendrier lunaire et non solaire comme le nôtre. 

J’ai feuilleté le livre « Jerusalem » du célèbre chef Yotam Ottolenghi et de Sali Tamimi. Ces deux chefs ont tous les deux grandi à Jérusalem. L’un dans la partie israélienne et l’autre dans la partie palestinienne. Ils se rencontrent à l’âge adulte à Londres et deviennent amis. C’est avec ce livre qu’ils nous font découvrir leur passion pour cette ville au travers de la gastronomie riche, savoureuse et chargée d’histoire. 

Une cuisine pleine de senteurs, d’herbes fraiches, de recettes simples mais extrêmement parfumées qui nous emportent dans un plaisir gustatif intensif. J’ai choisi ce plat car j’avais des fèves surgelées depuis un moment, je venais d’acheter tout un tas d’herbes fraiches et la façon de réaliser les boulettes m’a mis l’eau à la bouche. Les deux textures de fèves apportent à la fois du moelleux et du croquant, ce plat est une explosion de saveurs. Un délice à chaque bouchée. 

Je n’avais pas l’épice « Baharat » qui d’ailleurs veut dire épice en arabe, mais j’ai trouvé à la fin du livre la recette pour la faire maison. Ayant toutes les épices de David Vanille, je me suis empressée de la faire. C’est un régal pour assaisonner viande et poisson grillés. Je vous l’ai noté, c’est très simple. 

Je vous retrouve dans peu de temps en Tanzani. 

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Muhamarra (Dip) – Syrie

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Après une petite pause bien méritée de 13 jours entre deux fêtes, on repart pour le tour du monde culinaire avec « Cuisiner pour la paix ». 

Aujourd’hui, c’est en Syrie que la fête s’organise. Et pour cette occasion, j’ai trouvé une petite spécialité, très simple à faire qui va être sous peu bien de saison pour les poivrons et pour la période apéro !!

Le Muhamarra est en fait un dips, un mezze .. une tartinade, si on peut dire. Il se déguste sur du pain pita que l’on peut faire réchauffer. Il m’en restait 3 que j’avais fait pour une autre recette. D’ailleurs, il va falloir que je publie la recette de ces pains !!

On peut arroser d’un peu de mélasse de grenade le petit toast, cela apporte une note sucrée et acidulée. J’ai beaucoup aimé. La mélasse de grenade se trouve assez facilement sur le net et même dans quelques grandes surfaces. Pour ma part, je trouve dommage d’en faire l’impasse, ça apporte à la recette un vrai plus. 

Ce dip se fait traditionnellement avec du piment d’Alep originaire de la ville du même nom au nord de la Syrie. C’est un piment typique de cette région qui est moyennement piquant mais surtout doté d’un parfum riche et fruité. Je n’en ai pas trouvé, j’ai mis un petit piment oiseau qui a aussi parfaitement parfumé le muhamarra. 

Je vous emmène au Zimbabwe demain 🙂

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Bassi salté – Sénégal

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On se retrouve aujourd’hui au Sénégal pour leur fête nationale. Je vous propose de déguster un délicieux ragoût d’agneau, appelé Bassi salté. 

Traditionnellement, ce plat est servi avec du thiéré, un couscous de mil sénégalais. Quand j’ai voulu cuisiner cette recette, impossible d’en trouver. Il y avait des ruptures un peu partout sur le net, bon j’avoue que j’ai fait ma recherche en plein confinement, ça ne m’a pas aidé !! (Et oui, ça fait longtemps que je cuisine pour le tour et stocke mes recettes 😉 )

Du coup, en regardant plusieurs recettes, je me suis arrêtée sur celle-ci avec des haricots cornille (Niébé) que j’avais en stock. 

Parfumé au beurre de cacahuètes qui est aussi un bon liant pour les sauces, ce plat nous a vraiment régalé. Je l’ai servi avec du riz en complément mais une graine de couscous aurait été parfaite. Et pour la petit anecdote, j’ai trouvé du thiéré, il y a  quelques jours chez Grand Frais. Je pense que je ne vais pas tarder à le refaire 😉

Je vous retrouve le 17 avril pour le prochain pays et ce sera en Syrie. 

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Curry de bœuf Bhuna – Bangladesh

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30ème pays de l’année et dernier du mois de Mars. Je vous emmène au Bangladesh pour déguster un plat de Curry de bœuf Bhuna que j’ai trouvé chez ma copinaute du super blog « Le blog de Cata« . 

Le beef bhuna est un plat traditionnel l’Iftar de Ramadan au Bangladesh. Le « Bhuna ou buhna »,  c’est un plat ou une sauce indienne dans laquelle les épices sont rôties à sec ou dans un peu d’huile. La viande cuit avec des épices, des piments et très peu d’eau voire pas du tout. Ce qui en fait un plat riche en saveur.

Cela a été l’occasion pour moi de découvrir la pâte de Tamarin qui apporte des saveurs fruitées, acidulées et fraîches au plat. 

Il est parfait avec un riz nature pour bien apprécier son délicieux goût. 

Je vous retrouve au Sénégal, le 4 avril. 

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Maquereaux à l’ail et huile d’olive – Grèce

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On se retrouve pour la fête nationale de Grèce aujourd’hui en compagnie de « Cuisiner pour la paix ». La cuisine grecque est une cuisine qui me parle beaucoup. Une cuisine pleine de saveur, elle transpire le soleil. J’ai choisi pour cette occasion, une recette très simple de filet de maquereau qui a priori vient de l’île de Lefkada qui est la quatrième plus grande île des îles Ioniennes. (On en parle plus bas 🙂 ).

Les filets de maquereaux sont simplement cuits dans de l’huile d’olive, du vin, du citron, des herbes et beaucoup d’ail !! Ce dernier étant peu cuit, il est croquant sous la dent et apporte un délicieux goût au maquereau. Bon, il faut être fan de l’ail, je vous l’accorde … c’est un ingrédient que j’utilise en grande quantité dans mes plats méditerranéens, déformation familiale ! 😀

Un plat que l’on peut servir avec toutes sortes d’accompagnements. Du riz blanc arrosé du jus, des légumes de saison juste braisés, des pommes de terre vapeurs que l’on peut juste écraser dans son assiette et arroser de jus. Pour ma part, j’ai choisi de faire des pommes de terre vapeur et en fin de cuisson, je les ai parsemé de persil frais ciselé. Pour les filets de maquereaux selon la grosseur, on peut en prévoir 2 ou 3 par personne. Un plat excellent pour régaler tout le monde même ceux qui froncent le nez 😉

Je vous retrouve demain pour le dernier pays du mois de Mars et on part au Bangladesh. 

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Channa massala, curry de pois chiches pakistanais

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Pour la fête nationale du Pakistan, j’ai choisi de cuisiner le « Channa massala » de Djouza « La cuisine de Djouza« . C’est un blog que je suis depuis pas mal de temps, j’adore ses recettes. Je me suis laissée tenter par celle-ci et je peux vous dire qu’on s’est vraiment régalé. 

Un curry de pois chiches bien épicé mais pas trop piquant (à vous de voir si vous voulez mettre du piment de Cayenne ou pas), accompagné de riz basmati. Il est parfumé avec du garam massala, un mélange d’épices indo-pakistanais qui me vient de mon partenaire David Vanille. Ça nous a fait un excellent repas, une recette que je vous conseille. 

La prochaine fête sera le 25 et on se retrouve en Grèce. 

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